Un autre vieux rêve
de voyage s'est enfin déroulé, et que j'attends de
pouvoir renouveler le plus tôt possible, un voyage
qui fut comme un bouchon à faire sauter, dans un Portugal
décuplé, dans le cœur du Brésil, autour de la Baie
de Tous les Saints, na Baía de Todos os Santos, dans
une Lisbonne décuplée elle aussi, à Salvador da Bahia,
dans cette ville envoûtante où rien n'est vraiment
sérieux. J'ai bien envie de vous parler de ce nouvel
et immense horizon. L'envie d'écriture et de photographie
et de les partager me reprend petit à petit mais je
vous préviens, toutes les photos de ce voyage
ont été tirées avec des appareils
jetables.
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"Ainsi serait le Brésil
: un cadre sublime où s’opposent radicalement
lumière et obscurité, désert et fertilité, et
au centre duquel se tient la figure humaine,
corps tranquille abritant une âme tourmentée,
tiraillée entre deux entités qui la transcendent
et qu’elle essaie, dans une compromission vitale,
de faire cohabiter."
(extrait
d'un commentaire sur la vie du cinéaste
Glauber Rocha).
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Assim
como o oceano
Só é belo com luar
Assim como a canção
Só tem razão se se cantar
Assim como uma nuvem
Só acontece se chover
Assim como o poeta
Só é grande se sofrer
Assim como viver
Sem ter amor não é viver
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extrait
de : Eu não existo sem você
chanté par Maria Bethânia
paroles et musique Tom Jobim / Vinícius de
Moraes
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pour écouter cet extrait
Un
Instant à Bahia
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pour l'agrandir
visiter le Site Oficial de Turismo da Cidade de Salvador
Salvador
da Bahia, en bas du Largo do Pelourinho,
alors que la fête du candomblé s'y
préparait, le 21 janvier 2006.
(cliquer sur la photo pour agrandir)
Salvador
da Bahia, Cruzeiro de São Francisco.
(cliquer sur la photo pour agrandir)
Tá
tudo aceso em mim
Tá tudo assim tão claro
Tá tudo brilhando em mim
Tudo ligado
Como se eu fosse um morro iluminado
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Extrait
de : Âmbar
chanté par Maria Bethânia
auteur Adriana Calcanhotto
cliquer ici
pour écouter cet extrait
Tous
les visages du Brésil se résument dans
ceux de mes amies.
Et j'ai rarement été accueilli comme je
l'ai été à Bahia. Quel bonheur
!
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Um
mar que não tem tamanho.
La plage de Itapoã
(ou Itapuã) ao por
do sol, au coucher du soleil.
(cliquer sur la photo pour agrandir)
Tarde
em Itapoã
Um
velho calção de banho
O dia pra vadiar
Um mar que não tem tamanho
E um arco-íris no ar
Depois na praça Caymmi
Sentir preguiça no corpo
E numa esteira de vime
Beber uma água de coco
É
bom
Passar uma tarde em Itapoã
Ao sol que arde em Itapoã
Ouvindo o mar de Itapoã
Falar de amor em Itapoã
Enquanto
o mar inaugura
Um verde novinho em folha
Argumentar com doçura
Com uma cachaça de rolha
E com o olhar esquecido
No encontro de céu e mar
Bem devagar ir sentindo
A terra toda a rodar
É
bom
Passar uma tarde em Itapoã
Ao sol que arde em Itapoã
Ouvindo o mar de Itapoã
Falar de amor em Itapoã
Depois
sentir o arrepio
Do vento que a noite traz
E o diz-que-diz-que macio
Que brota dos coqueirais
E nos espaços serenos
Sem ontem nem amanhã
Dormir nos braços morenos
Da lua de Itapoã
É
bom
Passar uma tarde em Itapoã
Ao sol que arde em Itapoã
Ouvindo o mar de Itapoã
Falar de amor em Itapoã
Texte
et musique : Vinicíus de Moraes
et Toquinho
Ecouter
un extrait chanté par
Maria Bethânia
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source : www.praticus.com
Ce
lieu, je l'ai fréquenté des dizaines de
fois. La fin de l'Europe, au Cabo
de São Vicente.
J'y allais tôt le matin ou, mieux, au bord du soir ou
en pleine lumière de l'hiver, quand les lieux sont déserts
car je voulais ne voir que l'horizon avalant la mer
et n'entendre que le vent. Tout le poids de ma mémoire
se balancait alors longuement sur le fil tendu entre
la terre et le large. Le jour de cette photo, de longues
traces dans le ciel m'indiquaient avec précision
où se trouvait un nouvel horizon, me rappelant
inconsciemment ce vieux rêve de voyage vers le
Brésil. En revenant de Salvador da Bahia,
l'avion qui m'amenait à Madrid a survolé
ce lieu exactement à la verticale, l'instant
fut poignant.
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