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La praça pública - place publique du site, où j'épingle, je relate certains faits de l'actualité liée à ces régions ainsi qu'une ou l'autre chose remarquée sur le web. C'est également un lieu du site où vous pouvez exprimer vos propres opinions sur ces régions ou tout ce qui se rapporte au Portugal en dehors de vos impressions de voyage, séjour, vacances, de vos racines, qui restent réservées aux pages ou au courrier des lecteurs. Pour m'écrire : info@alquimista.net

cliquer sur les photos miniatures pour agrandir

 
13 avril 2006

Odemira et ses projets touristiques


cliquer sur la photo pour lire l'article (en portugais)

En ce qui concerne les projets qui pourraient renforcer la protection de zones sensibles du Parc naturel ?? L'argent achoisi son camp ! Dommage, j'ai pourtant vu hier soir dans l'émission Thalassa que tout près de Bahia (Brésil), il y a des pêcheurs et une association de protection des tortues de mer qui ont compris que Tourisme n'est pas imcompatible avec Conservation de la Nature. Cela fonctionne! Qu'attendent-ils pour comprendrent cela ici !?

D'après les principaux concernés, ces projets de complexes touristiques mettraient en valeur l'environnement (!). J'aimerais tellement les croire. Il faut ajouter aussi qu'aux yeux de quelques élus et d'une certaine population, mettre en valeur et défendre le patrimoine naturel ou prévenir des dommages irréparables sur celui-ci, c'est être un "extremiste" de l'écologie qui, en plus, ne comprend rien au "développement".

Il faut tout de même souligner qu'il reste heureusement une grande majorité de sites remarquables, certes menacés par ces projets ou encore par les hectares de cultures intensives ou sous-serre, mais connaissant toute la côte de Porto Covo jusque Odeceixe (et ceci rien qu'à pied), je peux vous dire que les paysages sont toujours d'une grande beauté et riches du point de vue floristique.

Photo © Andalentejo.net. Cliquez dessus pour l'agrandir.

Connaissant bien à présent l'orientation idéologique que vous donnez à votre site, je ne préfère pas trop m´élargir sur les "attentats" dont sont victimes certaines zones pourtant classées Natura 2000. Je continuerai donc à marcher encore quelques temps sur les chemins de l'Alentejo littoral, les yeux grands ouverts sur la richesse de ce patrimoine naturel que nous offre cette région unique, en rêvant qu'un jour peut-être...

Je voudrais juste écrire pour finir cette phrase qui est de J. Porritt : "La plus grande priorité pour l'Humanité est sa réintégration dans le Monde Naturel ".

Voilà, c'était juste pour vous tenir au courant des nouvelles d'ici et exprimer un peu mon imcompréhension, qui se transforme parfois en colère !

Bonne continuation et je vous encourage à nous ouvrir davantage votre carnet de route sur Bahia.

Amicalement.
Sébastien Warnier, Andalentejo.

NDLR : Je ne suis hélas pas étonné de ce que vous me faites connaître... Je savais qu'un jour cette belle région d'Odemir encore bien préservée, et qui reste ma préférée, y passerait.

Je connais bien ce à quoi vous faites allusion à Bahia. Effectivement, j'ai vu aussi ce reportage. Ca se passe à Praia do Forte un peu au nord de Salvador, il s'agit du Projeto TAMAR. J'ai trouvé plutôt très intéressant tout ce qui se passe dans l'état de Bahia en matière de protection de la nature et je compte m'y rendre lors de mon prochain voyage pour voir ça de plus près. Les gens paraissent bien plus sensibles qu'au Portugal à la protection de la nature et la manière dont ils s'y prennent est efficace. L'éco-tourisme s'y développe rapidement et intelligemment.

Vous comprenez ausi maintenant pourquoi j'ai élargi mon horizon vers Bahia... Ces considérations en font partie, parmi d'autres.

 

Mai 2006 :

Printemps 2006 : (extrait du Florilège du Printemps 2006 en Alentejo) L'Algarve non plus n'a pas été orpheline de cette fête de la vie. Le printemps y passe un peu plus tôt, c'est tout. La serra est magnifique, comme une renaissance après quelques années de tourmente climatique et incendiaire. L'été approche, les premières graminées sèchent, gageons que cette fois le repos estival de la végétation ne sera pas gâché par les flammes. La vigilance est de mise, j'ai assisté à la première fumée en quittant Marvão (Alto Alentejo), à peine entré dans le pays.


Eté 2005 :
Portugal em chamas, Portugal en feu
325.226 ha en 2005

(soit un carré de 57 km de côté)


Incendies en 2005 (source DGRF)

Télécharger le dernier rapport de la DGRF pour toute l'année 2005
très complet, en portugais (format pdf, 1.5 Mb)


 Opinion

Suite aux incendies au Portugal je voudrais vous apporter mon opinion sur le sujet en tant qu'émigré portugais en France. Je suis scandalisé par le désintérêt que les médias portent à une telle catastrophe. Aucune mesure n'est actuellement prise par le gouvernement.

Il serait nécessaire que les médias lancent une campagne de sensibilisation à la replantation par la population elle-même : chaque portugais replanterait symboliquement un arbre, que l'etat financerait, à raison d'une ou deux fois par an. Ce qui représenterait ainsi par an, entre 10 et 20.000.000 d'arbres. Chaque commune déciderait du lieu de ces replantations. Ceci responsabiliserait donc la population, jeunes et vieux aux problèmes écologiques et au respect de la nature.

Il y a 4.000.000 millions d'émigrés portugais qui ont tous laissé des terrains incultes. En les recensant, on pourrait faire des propositions ou règlementations imposant soit la culture, soit l'entretien par eux-mêmes ou par l'Etat, ou mis en vente avec priorité à l'Etat. Il est inadmissible que ces terrains soient abandonnés et contribuent à l'extension des feux.

De plus, le bois brûlé est racheté à bas prix par les scieries et autres industriels. Il parait évident qu'ils sont souvent les commanditaires de ces crimes. Pour éviter ces abus, je propose qu'il y ait un contrôle des communes sur toute parcelle brûlée, et instaurerait soit une taxe sur le bois brûlé, qui éleverait le prix, et dont une partie serait reversée aux personnes laisées. Cela ralentirait les départs de feu puisque le bois serait racheté à un prix décent.

J'espère que mon courrier sera pris en compte pour ralentir la catastrophe et redonner au Portugal l'image qu'il mérite et le profit touristique qu'il pourrait en tirer.

José Das Neves, Tarn, France, le 31 octobre 2005.

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Direcção-Geral dos Recursos Florestais

Télécharger le dernier rapport de la DGRF

 
30 juillet 2004


Incendies 2004 : menace avérée
mais situation bien plus calme qu'en 2003 :
129.652 ha sur l'année


Photo © Jean-Claude Petit

15 août 2004 :

Selon le dernier rapport hebdomadaire de la Direcção-Geral dos Recursos Florestais, on peut estimer à 104.000 ha la surface totale brûlée par les incendies cette année (forêts + landes + terrains agricoles). Le mois d'août est heureusement très calme jusqu'à présent en matière d'incendies, les conditions météorologiques plus fraîches que la moyenne expliquant cela.

Lire également : Lettre ouverte au premier ministre portugais, Mario Pontifice, Portugalmania.

30 juillet 2004 :

Au soir : l'incendie est enfin éteint, laissant des milliers et milliers d'hectares en cendres dont l'estimation est encore à venir et qui a ravagé la zone la plus densément boisée et la plus belle de la Serra do Caldeirão, principalement à l'ouest de l'ancienne route de Lisbonne ainsi que la zone qui s'étend d'Alportel à Javali, de l'autre côté.

Au matin : cet incendie toujours incontrôlé continue sa progression vers l'est après avoir menacé la ville de S. Brás de Alportel, en se dirigeant maintenant vers le territoire de Tavira. Des hameaux ont été évacués dans les collines au nord de la route qui mène à Santa Catarina. Cet incendie a démarré il y a 5 jours à Águas Frias, village situé aux confins de l'Alentejo et puis s'est confondu avec celui venu d'Almodôvar, c'est aussi le village d'Ana dont elle parle avec saudade dans le site.

Faro, 29 Jul (Lusa) 23h39 - O incêndio florestal que devasta áreas florestais do Algarve está a dirigir-se para o município de Tavira, e continua a obrigar à evacuação de pessoas como medida de precaução.
Cerca das 23:00 de hoje estavam a ser evacuados habitantes dos lugares de Arimbo e Pero de Amigos, no concelho de S. Brás de Alportel, porque se encontravam no rota que as chamas tomavam, revelou fonte do gabinete da presidência daquela autarquia.
A mesma fonte adiantou que, pelo rumo que as chamas estavam a tomar, era previsível que nas próximas horas alcançassem o concelho de Tavira, depois de já terem devastado áreas florestais dos municípios algarvios de Silves e Loulé.


© Alquimista.net

29 juillet 2004 :

L'Algarve brûle !
Mon territoire devient cendres.
Si Dieu existe, il s'est trompé de cible.

Ce soir : c'est dramatique, ce que je viens de voir. Je ne sais plus quoi dire. Alportel est en feu, j'y ai habité, là tout près ou dedans, on y voit plus guère.

Le grand incendie qui vient de l'Alentejo est descendu jusque là à une vitesse folle. Maisons, jardins, forêts sont en feu. Tout a été évacué, moins les irréductibles.

Quand je vois la distance que cet incendie a parcouru à travers toute cette zone dont je connais chaque chemin, c'est effrayant. Alportel ne se trouve qu'à 20 km de Faro, c'est dire.

Mon territoire devient cendres. Si Dieu existe, il s'est trompé de cible. Mais Dieu n'existe pas. S'il existait, il aurait tout éteint. Ne restera t-il donc qu'Albufeira debout, dans cet enfer ? J'enrage mais je pleure avant tout. Alquimista est en deuil, pour longtemps !

(photo : source : Lusa)

"C'est dramatique, et ça l'est d'autant plus que ça touche de près les endroits que nous aimons et dans lesquels nous avons des attaches affectives, des souvenirs, et donc une part de nous-mêmes." (Mario Pontifice, Portugalmania).

Incêndios/Algarve: Aldeia de Alportel evacuada

Lisboa, 29 Jul (Lusa) - Os 300 habitantes da aldeia de Alportel, no concelho de São Brás de Alportel, no Algarve, foram evacuados esta noite devido à aproximação do incêndio florestal que assola já três concelhos, disse fonte dos bombeiros.
Devido à proximidade das chamas, a GNR cortou também a estrada entre Tesoureiro e Alportel.
A Agência Lusa constatou no local que há centenas de pessoas nas estradas da região, preocupadas com as suas casas e muitas delas a quererem retirar idosos.
A GNR está a impedir que as pessoas passem de carro para as zonas sinistradas, embora permitindo que prossigam a pé, pois muitas querem tentar recuperar bens, nomeadamente automóveis.
As chamas são visíveis em toda a serra, temendo os bombeiros que o fogo se aproxime de outras aldeias.
O incêndio, que hoje passou do concelho de Loulé para o de São Brás de Alportel - depois de já ter atingido o de Almodôvar (Alentejo) -, já destruiu algumas casas na aldeia de Alportel e nos lugares de Javali e Cova da Muda.

A lire : Aux feux, nos Serras brûlent ! de Jean-Claude Petit.

22 août : Fernando Correia nous communique ces photos :

Après quelques semaines et de retour de vacances du Portugal, de notre belle région. J’ai le regret de vous envoyer ces quelques photos de désolation suite à l’incendie qui a ravagé presque la totalité de la région (serra do Caldeirão) et de ses alentours. Il ne reste plus que des cendres, il n’y a plus âme qui vive, tous les animaux ont péri malheureusement, ainsi que quelques habitations. Mais grâce aux pompiers la plupart des maisons ont été sauvées (photos prises à São Barnabé en Alentejo, à la limite de l'Algarve).

© Fernando Correia

© Fernando Correia

© Fernando Correia
Photos © Fernando Correia (aux environs de São Barnabé, Alentejo)

La Serra de Caldeirão en feu. Suite à une nouvelle vague de chaleur, les incendies ont de nouveau dévasté plusieurs zones du pays. La Serra da Arrábida a été durement touchée.

Almodôvar está em chamas : dans le sud de l'Alentejo, la Serra do Caldeirão est en flamme sur plusieurs fronts incontrôlés qui se rejoignent et qui ont atteint l'Algarve sur les territoires des concelhos de Loulé et Silves, en progressant vers le sud. La zone concernée est celle visitée dans la page Mû, Serra do Caldeirão, à savoir dans les environs de São Barnabé, des deux côtés de la frontière qui sépare l'Alentejo de l'Algarve.

D'autres incendies ont touché l'est de l'Algarve (épargné en 2003) comme à Alcoutim, Castro Marim et il y a un mois, près de 5000 ha à l'est de Tavira. Monchique connaît également une situation préoccupante. A noter aussi un incendie à Roncão près de Mértola, à 5 km de la petite chapelle de Montes Santana.

Cette seconde vague d'incendies intervient après celle de fin juin début juillet. Il y a un an, les plus terribles incendies allaient commencer dans quelques jours.

Il y a de vraiment de quoi enrager. Non pas vis à vis des conditions météorologiques qui ne sont pas tant une exception, mais vis à vis de cette imprévention totale de la part de l'Etat portugais qui n'a décidemment tiré aucune leçon de l'été 2003. On peut montrer l'apocalypse tous les soirs à la TV, faire du racolage médiatique international avec mur de feu en tâche de fond d'écran, rien ne change sur le terrain, ni dans cette politique de terre brûlée. Et au delà de tout ça, ces pompiers qui font un travail remarquable sur le terrain, on ne peut que les louer.

Bref, comme dit l'ami Jean-Claude, "on est dans la merde et nos beaux rêves de Monchique, de Caldeirão ne sont plus que des rêves fumeux. J'enrage."

Cette fois-ci, vraiment, je ne pourrai plus revoir les arbres où je prenais l'ombre au bord de la rivière naissante. Le vieux fermier que je rencontrais d'habitude dans ces parages ne trouvera ni plus de chemin pour conduire ses trois vaches ni plus d'herbe à brouter. Je ne sais pas où il faudra aller pour ne plus ressentir cette blessure.


15 juillet 2004 : Le pays se dit bien préparé mais de nombreux incendies sont en cours à la date d'aujourd'hui, un peu partout dans le pays, du Minho à l'Algarve, avec des températures rappelant celles de 2003 à la même époque, mais loin des records du mois d'août. Une première vague de chaleur avait provoqué des incendies importants dans les régions de Tavira, Viseu et Santarém. Les chiffres sont disponibles pour les incendies intervenus depuis le dernier rapport de la DGF (données jusqu'au 25/07 hors incendies en cours) et qui semblent nombreux et importants. La situation était restée dans la moyenne jusqu'à cette date mais cela est en train d'évoluer défavorablement, semble-t-il.


Voir ici le bilan des incendies
de l'été 2003.

 
23 juillet 2004


Carlos Paredes : encore un grand qui nous quitte

Morreu Carlos Paredes, o mestre da guitarra portuguesa

O mestre da guitarra portuguesa Carlos Paredes morreu hoje, às 06h00, aos 79 anos de idade, em Lisboa, disse à Lusa uma fonte da Fundação-Lar Nossa Senhora da Saúde, onde o compositor estava internado.

Carlos Paredes nasceu em Coimbra no dia 16 de Fevereiro de 1925 e dedicou quase toda a sua vida à guitarra portuguesa.

Filho e neto dos guitarristas Artur e Gonçalo Paredes, Carlos Paredes começou a estudar guitarra portuguesa aos quatro anos, aprendendo a tocar com o pai, apesar de a mãe querer que ele estudasse piano.

Em 1934, aos nove anos de idade, muda-se para Lisboa com a família, onde em 1957 grava o seu primeiro disco, a que chamou simplesmente "Carlos Paredes".

Três anos depois a sua música é utilizada como banda sonora no filme "Rendas de Metais Preciosos", de Cândido da Costa Pinto.

Pelo caminho compõe a banda sonora de outros filmes, como "Verdes Anos", de Paulo Rocha, em 1962; "Fado Corrido", de Jorge Brum do Canto, em 1964; e "As pinturas do meu irmão Júlio", em 1965.

Em 1967, edita "Guitarra Portuguesa", o seu primeiro álbum, com Fernando Alvim à viola, e no ano seguinte "Romance Nº 2", "Fantasia", "Porto Santo" e "Guitarra Portuguesa".

Três anos depois, em 1971, grava o disco "Movimento Perpétuo".

Na altura da revolução dos cravos, durante e após Abril de 1974, toca em diversos pontos do país, só voltando a editar um disco em 1987, quando saiu "Espelho de Sons".

No entanto, em 1975 edita "É preciso um país", poemas lidos por Manuel Alegre acompanhados à guitarra por Carlos Paredes.

Até à década de 90 conciliou a guitarra com a sua actividade como administrativo no Hospital de São José, em Lisboa.

"As pessoas gostam de me ouvir tocar guitarra, a coisa agrada-lhes e eles aderem. Não há mais nada", disse ao PÚBLICO em Março de 1990.

Em Dezembro de 1993 é-lhe diagnosticada uma mielopatia, doença que atacou a sua estrutura óssea e que o impediu de tocar guitarra, tendo ficado internado desde então na Fundação-Lar Nossa Senhora da Saúde, em Campo de Ourique, Lisboa.

Extraits de communiqué de presse et photo de Lusa et Publico.

 
2 juillet 2004

Sophia de Mello Breyner n'est plus

Sophia de Mello Breyner Andresen 1919-2004

A poetisa e escritora Sophia de Mello Breyner Andresen morreu sexta-feira, no Hospital da Cruz Vermelha, em Lisboa, aos 84 anos.


Bebido o luar, ébrios de horizontes,
Julgamos que viver era abraçar
O rumor dos pinhais, o azul dos montes
E todos os jardins verdes do mar.

Mas solitários somos e passamos,
Não são nossos os frutos nem as flores,
O céu e o mar apagam-se exteriores
E tornam-se os fantasmas que sonhamos.

Por que jardins que nós não colheremos,
Límpidos nas auroras a nascer,
Por que o céu e o mar se não seremos
Nunca os deuses capazes de os viver.


A consulter : cette page sur Bibliomonde et Instituto Camões (en français)

LISBONNE, 2 juil (AFP) - 02/07/2004 21h01 -

L'une des principales figures de la littérature portugaise du XXe siècle, l'écrivain et poète Sophia de Mello Breyner Andresen est décédée vendredi à Lisbonne à l'âge de 84 ans, a annoncé l'agence de presse portugaise Lusa citant la famille.

Originaire de Porto (nord), où elle était née à 6 novembre 1919, elle était hospitalisée depuis une dizaine de jours.

Sophia de Mello Breyner laisse une oeuvre abondante: 17 livres de poésie, neuf anthologies, 13 livres de prose dont un certain nombre de contes pour enfants ainsi que des essais et des pièces de théâtre.

Ses ouvrages ont notamment été traduits en français, chinois, anglais, italien et néerlandais. Elle même avait traduit de nombreux auteurs en portugais, notamment Dante, Shakespeare et Paul Claudel.

Parmi les nombreux prix qui ont émaillé sa carrière, Sophia de Mello Breyner s'était vu décerner en 1999 le Prix Camoes, la plus haute distinction de la littérature de langue portugaise, avant de recevoir en 2001 le prix de poésie Max Jacob en France pour son anthologie "Malgré les ruines et la mort". En 2003, elle recevait le Prix Reine Sophie d'Espagne pour l'ensemble de son oeuvre.

"Sophia est un nom qui rime avec poésie. Elle va beaucoup me manquer", a déclaré à Lusa Manuel Alegre, lui-même poète et député socialiste.

"Sa mort est une perte non seulement pour la littérature portugais mais pour les lettres mondiales", a estimé l'ancien président socialiste Mario Soares.

Opposante à la dictature salazariste, elle a participé à un comité de soutien aux prisonniers politiques. Après la Révolution des Oeillets de 1974 qui a mis fin au régime salazariste, elle a été élue député du Parti socialiste à l'Assemblée constituante en 1975.


Tómar, le 23 avril 2002. Photo Felixia.

Naquele Tempo

Lá no alto as abelhas
Doiradas e pequenas
Não se ocupavam de mim
Iam de flor em flor
E cá em baixo eu
Sentada no banco de azulejos
Entre penumbra e luz
Flor e perfume
Tão ávida como as abelhas

En ce temps-là

Là, en haut, les abeilles
Dorées et petites
Elles ne s’occupent pas de moi
Elles vont de fleur en fleur
Et ici, en bas, moi
Assise sur le banc d’azulejos
Entre pénombre et lumière
De fleur et de parfum
Si avide, comme les abeilles

At That Time

There up high, the bees
Golden and small
They take no notice of me
They go from bloom to bloom
And here below, me
Sitting on the azulejos bench
Between twilight and light
Of bloom and perfume
So avid like the bees

Traduit par Felixia.
Voir également : Instituto Camões.

 
3 juin 2004


CARTA DE RISCO DE INCÊNDIO
NOVA ZONAGEM

Cliquer pour agrandir

La Direcção-Geral das Florestas présente une nouvelle carte des risques d'incendies de forêts où on remarque que le sud du pays (Alentejo + Algarve) est nettement moins exposé sauf en Algarve : la Serra de Monchique et en Alentejo : les pinèdes littorales au nord de Sines (triangle Santo André, Grândola et sud de Comporta), la Serra de Ossa (Estremoz-Redondo) et la Serra de São Mamede. A comparer à la carte des incendies de l'été 2003 (voir ici).

Vous pouvez cliquer sur la carte pour accéder à un agrandissement sur le site d'origine et prendre connaissance d'autres informations sur ce sujet.

Page © Alquimista.net
 
 

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