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Le
Carnet Public
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La
praça pública - place publique
du site, où j'épingle, je relate certains
faits de l'actualité liée à ces régions
ainsi qu'une ou l'autre chose remarquée sur le web.
C'est également un lieu du site où vous pouvez
exprimer vos propres opinions sur ces régions ou
tout ce qui se rapporte au Portugal en dehors de vos impressions
de voyage, séjour, vacances, de vos racines, qui
restent réservées aux pages
ou au courrier
des lecteurs. Pour m'écrire : info@alquimista.net
- Odemira
et ses projets touristiques 13 avril 2006
- Eté
2005 Portugal em chamas, Portugal en feu
- Eté
2004 : Incendies, menace avérée
- Carlos
Paredes, 23 juillet 2004
- Sophia
de Mello Breyner, 2 juillet 2004
- Carta
de risco de incêndio, 3 juin 2004
- Betonização
do sudoeste alentejano, 26 novembre 2003
- Morta
súbita do Acontece, 22 septembre 2003
- Ondas
de calor, incêndios florestais, 3 août au
25 septembre 2003
- Train
direct Lisbonne - Faro, 5 août 2003
- Sismo,
29 juillet 2003
- Acontece,
2 avril 2003
- Associacão
In Loco, 11 février 2003
- Planète
Thalassa , 20 janvier 2003
- Portugal
Vivo, 8 novembre 2002
- Grupo
dos Amigos de Olivença, 29 octobre 2002, màj
25 septembre 2003
- GEO
et le Portugal, 8 octobre 2002
- Auto-estrada,
25 juillet 2002
- Fronts
et Frontières, 23 juillet 2002
- Lugar
ao Sul, 1er juillet 2002
- Inacceptable,
22 juin 2002
cliquer sur les photos miniatures pour agrandir
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13 avril 2006
Odemira
et ses projets touristiques
cliquer sur la photo pour lire l'article (en portugais)
En
ce qui concerne les projets qui pourraient renforcer la
protection de zones sensibles du Parc naturel ?? L'argent
achoisi son camp ! Dommage, j'ai pourtant vu hier soir dans
l'émission Thalassa que tout près de Bahia
(Brésil), il y a des pêcheurs et une association
de protection des tortues de mer qui ont compris que Tourisme
n'est pas imcompatible avec Conservation de la Nature. Cela
fonctionne! Qu'attendent-ils pour comprendrent cela ici
!?
D'après
les principaux concernés, ces projets de complexes
touristiques mettraient en valeur l'environnement (!). J'aimerais
tellement les croire. Il faut ajouter aussi qu'aux yeux
de quelques élus et d'une certaine population, mettre
en valeur et défendre le patrimoine naturel ou prévenir
des dommages irréparables sur celui-ci, c'est être
un "extremiste" de l'écologie qui, en plus,
ne comprend rien au "développement".
Il
faut tout de même souligner qu'il reste heureusement une
grande majorité de sites remarquables, certes menacés par
ces projets ou encore par les hectares de cultures intensives
ou sous-serre, mais connaissant toute la côte de Porto
Covo jusque Odeceixe
(et ceci rien qu'à pied), je peux vous dire que les paysages
sont toujours d'une grande beauté et riches du point de
vue floristique.
Photo
© Andalentejo.net. Cliquez dessus pour l'agrandir.
Connaissant
bien à présent l'orientation idéologique que vous donnez
à votre site, je ne préfère pas trop m´élargir sur les "attentats"
dont sont victimes certaines zones pourtant classées Natura
2000. Je continuerai donc à marcher encore quelques temps
sur les chemins de l'Alentejo littoral, les yeux grands
ouverts sur la richesse de ce patrimoine naturel que nous
offre cette région unique, en rêvant qu'un jour peut-être...
Je
voudrais juste écrire pour finir cette phrase qui est de
J. Porritt : "La plus grande priorité pour l'Humanité est
sa réintégration dans le Monde Naturel ".
Voilà,
c'était juste pour vous tenir au courant des nouvelles
d'ici et exprimer un peu mon imcompréhension, qui
se transforme parfois en colère !
Bonne
continuation et je vous encourage à nous ouvrir davantage
votre carnet
de route sur Bahia.
Amicalement.
Sébastien Warnier, Andalentejo.
NDLR : Je ne suis
hélas pas étonné de ce que vous me
faites connaître... Je savais qu'un jour cette belle
région d'Odemir encore bien préservée,
et qui reste ma préférée, y passerait.
Je
connais bien ce à quoi vous faites allusion à
Bahia. Effectivement, j'ai vu aussi ce reportage. Ca se
passe à Praia do Forte un peu au nord de Salvador,
il s'agit du Projeto
TAMAR. J'ai trouvé plutôt très
intéressant tout ce qui se passe dans l'état
de Bahia en matière de protection de la nature et
je compte m'y rendre lors de mon prochain voyage pour voir
ça de plus près. Les gens paraissent bien
plus sensibles qu'au Portugal à la protection de
la nature et la manière dont ils s'y prennent est
efficace. L'éco-tourisme s'y développe rapidement
et intelligemment.
Vous comprenez ausi maintenant pourquoi j'ai élargi
mon horizon vers Bahia...
Ces considérations en font partie, parmi d'autres.
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Mai
2006 :
Printemps
2006 : (extrait du Florilège
du Printemps 2006 en Alentejo) L'Algarve non plus
n'a pas été orpheline de cette fête de la vie. Le printemps
y passe un peu plus tôt, c'est tout. La serra
est magnifique, comme une renaissance après quelques années
de tourmente climatique et incendiaire. L'été approche,
les premières graminées sèchent, gageons que cette fois
le repos estival de la végétation ne sera pas gâché par
les flammes. La vigilance est de mise, j'ai assisté à la
première fumée en quittant Marvão (Alto Alentejo),
à peine entré dans le pays.
Eté
2005 :
Portugal em chamas, Portugal en feu
325.226 ha en 2005
(soit
un carré de 57 km de côté)
Incendies en 2005 (source DGRF)
Télécharger
le dernier rapport de la DGRF pour toute l'année
2005
très complet, en portugais (format pdf, 1.5 Mb)
Opinion
Suite aux incendies au Portugal je voudrais vous
apporter mon opinion sur le sujet en tant qu'émigré
portugais en France. Je suis scandalisé par
le désintérêt que les médias
portent à une telle catastrophe. Aucune mesure
n'est actuellement prise par le gouvernement.
Il serait nécessaire que les médias
lancent une campagne de sensibilisation à la
replantation par la population elle-même : chaque
portugais replanterait symboliquement un arbre, que
l'etat financerait, à raison d'une ou deux
fois par an. Ce qui représenterait ainsi par
an, entre 10 et 20.000.000 d'arbres. Chaque commune
déciderait du lieu de ces replantations. Ceci
responsabiliserait donc la population, jeunes et vieux
aux problèmes écologiques et au respect
de la nature.
Il y a 4.000.000 millions d'émigrés
portugais qui ont tous laissé des terrains
incultes. En les recensant, on pourrait faire des
propositions ou règlementations imposant soit
la culture, soit l'entretien par eux-mêmes ou
par l'Etat, ou mis en vente avec priorité à
l'Etat. Il est inadmissible que ces terrains soient
abandonnés et contribuent à l'extension
des feux.
De plus, le bois brûlé est racheté
à bas prix par les scieries et autres industriels.
Il parait évident qu'ils sont souvent les commanditaires
de ces crimes. Pour éviter ces abus, je propose
qu'il y ait un contrôle des communes sur toute
parcelle brûlée, et instaurerait soit
une taxe sur le bois brûlé, qui éleverait
le prix, et dont une partie serait reversée
aux personnes laisées. Cela ralentirait les
départs de feu puisque le bois serait racheté
à un prix décent.
J'espère que mon courrier sera pris en compte
pour ralentir la catastrophe et redonner au Portugal
l'image qu'il mérite et le profit touristique
qu'il pourrait en tirer.
José Das Neves, Tarn, France, le 31 octobre 2005.
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Onda
de calor, vague de chaleur
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des alertes météo
Autres
données :
Prévisions
Observations,
temps actuel
Dernière minute - Última hora :
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Direcção-Geral dos Recursos Florestais
Télécharger
le dernier rapport de la DGRF
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30 juillet 2004
Incendies 2004 : menace avérée
mais situation bien plus calme qu'en 2003 :
129.652 ha sur l'année
Photo © Jean-Claude Petit
15
août 2004 :
Selon
le dernier
rapport hebdomadaire de la Direcção-Geral dos Recursos
Florestais, on peut estimer à 104.000 ha la
surface totale brûlée par les incendies cette
année (forêts + landes + terrains agricoles).
Le mois d'août est heureusement très calme
jusqu'à présent en matière d'incendies,
les conditions météorologiques plus fraîches
que la moyenne expliquant cela.
Lire
également : Lettre
ouverte au premier ministre portugais,
Mario Pontifice, Portugalmania.
30
juillet 2004 :
Au
soir : l'incendie est enfin éteint, laissant
des milliers et milliers d'hectares en cendres dont l'estimation
est encore à venir et qui a ravagé la zone
la plus densément boisée et la plus belle
de la Serra do Caldeirão, principalement à
l'ouest de l'ancienne route de Lisbonne ainsi que la zone
qui s'étend d'Alportel à Javali,
de l'autre côté.
Au
matin : cet incendie toujours incontrôlé
continue sa progression vers l'est après avoir menacé
la ville de S. Brás de Alportel, en se dirigeant
maintenant vers le territoire de Tavira. Des hameaux
ont été évacués dans les collines
au nord de la route qui mène à Santa Catarina.
Cet incendie a démarré il y a 5 jours
à Águas
Frias, village situé aux confins de
l'Alentejo et puis s'est confondu avec celui venu d'Almodôvar,
c'est aussi le village
d'Ana dont elle parle avec saudade dans le
site.
Faro, 29 Jul (Lusa) 23h39 - O incêndio
florestal que devasta áreas florestais do Algarve
está a dirigir-se para o município de Tavira,
e continua a obrigar à evacuação de
pessoas como medida de precaução.
Cerca das 23:00 de hoje estavam a ser evacuados habitantes
dos lugares de Arimbo e Pero de Amigos, no concelho de S.
Brás de Alportel, porque se encontravam no rota que
as chamas tomavam, revelou fonte do gabinete da presidência
daquela autarquia.
A mesma fonte adiantou que, pelo rumo que as chamas estavam
a tomar, era previsível que nas próximas horas
alcançassem o concelho de Tavira, depois de já
terem devastado áreas florestais dos municípios
algarvios de Silves e Loulé.
© Alquimista.net
29
juillet 2004 :
L'Algarve
brûle !
Mon territoire devient cendres.
Si Dieu existe, il s'est trompé de cible.
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Ce
soir : c'est dramatique, ce que je viens de voir. Je ne
sais plus quoi dire. Alportel est en feu, j'y ai
habité, là tout près ou dedans, on y voit
plus guère.
Le grand incendie qui vient de l'Alentejo est descendu jusque
là à une vitesse folle. Maisons, jardins, forêts sont en
feu. Tout a été évacué, moins les irréductibles.
Quand
je vois la distance que cet incendie a parcouru à travers
toute cette zone dont je connais chaque chemin, c'est effrayant.
Alportel ne se trouve qu'à 20 km de Faro,
c'est dire.
Mon
territoire devient cendres. Si Dieu existe, il s'est trompé
de cible. Mais Dieu n'existe pas. S'il existait, il aurait
tout éteint. Ne restera t-il donc qu'Albufeira debout,
dans cet enfer ? J'enrage mais je pleure avant tout. Alquimista
est en deuil, pour longtemps !
(photo
: source : Lusa)
"C'est
dramatique, et ça l'est d'autant plus que ça touche de près
les endroits que nous aimons et dans lesquels nous avons
des attaches affectives, des souvenirs, et donc une part
de nous-mêmes." (Mario Pontifice, Portugalmania).
Incêndios/Algarve: Aldeia de
Alportel evacuada
Lisboa, 29 Jul (Lusa) - Os 300 habitantes
da aldeia de Alportel, no concelho de São Brás
de Alportel, no Algarve, foram evacuados esta noite devido
à aproximação do incêndio florestal
que assola já três concelhos, disse fonte dos
bombeiros.
Devido à proximidade das chamas, a GNR cortou também
a estrada entre Tesoureiro e Alportel.
A Agência Lusa constatou no local que há centenas
de pessoas nas estradas da região, preocupadas com
as suas casas e muitas delas a quererem retirar idosos.
A GNR está a impedir que as pessoas passem de carro
para as zonas sinistradas, embora permitindo que prossigam
a pé, pois muitas querem tentar recuperar bens, nomeadamente
automóveis.
As chamas são visíveis em toda a serra, temendo
os bombeiros que o fogo se aproxime de outras aldeias.
O incêndio, que hoje passou do concelho de Loulé
para o de São Brás de Alportel - depois de
já ter atingido o de Almodôvar (Alentejo) -,
já destruiu algumas casas na aldeia de Alportel e
nos lugares de Javali e Cova da Muda.
A
lire : Aux feux, nos Serras brûlent ! de Jean-Claude Petit.
22
août : Fernando
Correia nous communique ces photos :
Après
quelques semaines et de retour de vacances du Portugal,
de notre belle région. J’ai le regret de vous envoyer ces
quelques photos de désolation suite à l’incendie qui a ravagé
presque la totalité de la région (serra do Caldeirão)
et de ses alentours. Il ne reste plus que des cendres, il
n’y a plus âme qui vive, tous les animaux ont péri malheureusement,
ainsi que quelques habitations. Mais grâce aux pompiers
la plupart des maisons ont été sauvées (photos prises à
São Barnabé
en Alentejo, à la limite de l'Algarve).
Photos © Fernando Correia (aux environs de São
Barnabé, Alentejo)
La
Serra de Caldeirão en feu. Suite à une
nouvelle vague de chaleur, les incendies ont de nouveau
dévasté plusieurs zones du pays. La Serra
da Arrábida a été durement touchée.
Almodôvar
está em chamas : dans le sud de l'Alentejo, la Serra
do Caldeirão est en flamme sur plusieurs fronts
incontrôlés qui se rejoignent et qui ont atteint
l'Algarve sur les territoires des concelhos de Loulé
et Silves, en progressant vers le sud. La zone concernée
est celle visitée dans
la page Mû, Serra do Caldeirão, à
savoir dans les environs de São Barnabé,
des deux côtés de la frontière qui sépare
l'Alentejo de l'Algarve.
D'autres
incendies ont touché l'est de l'Algarve (épargné
en 2003) comme à Alcoutim, Castro Marim et
il y a un mois, près de 5000 ha à l'est de
Tavira. Monchique connaît également
une situation préoccupante. A noter aussi un incendie
à Roncão près de Mértola,
à 5 km de la
petite chapelle de Montes Santana.
Cette
seconde vague d'incendies intervient après celle
de fin juin début juillet. Il y a un an, les plus
terribles incendies allaient commencer dans quelques jours.
Il y
a de vraiment de quoi enrager. Non pas vis à vis
des conditions météorologiques qui ne sont
pas tant une exception, mais vis à vis de cette imprévention
totale de la part de l'Etat portugais qui n'a décidemment
tiré aucune leçon de l'été 2003.
On peut montrer l'apocalypse tous les soirs à la
TV, faire du racolage médiatique international avec
mur de feu en tâche de fond d'écran, rien ne
change sur le terrain, ni dans cette politique de terre
brûlée. Et au delà de tout ça,
ces pompiers qui font un travail remarquable sur le terrain,
on ne peut que les louer.
Bref,
comme dit l'ami Jean-Claude, "on est dans la merde
et nos beaux rêves de Monchique, de Caldeirão
ne sont plus que des rêves fumeux. J'enrage."
Cette
fois-ci, vraiment, je ne pourrai
plus revoir les arbres où
je prenais l'ombre au bord de la rivière
naissante. Le vieux fermier que je rencontrais d'habitude
dans ces parages ne trouvera
ni plus de chemin pour conduire ses trois vaches ni plus
d'herbe à brouter. Je ne sais pas où il faudra
aller pour ne plus ressentir cette blessure.
15
juillet 2004 : Le pays se dit bien préparé
mais de nombreux incendies sont en cours à la date
d'aujourd'hui, un peu partout dans le pays, du Minho à
l'Algarve, avec des températures rappelant celles
de 2003 à la même époque, mais loin
des records du mois d'août. Une première vague
de chaleur avait provoqué des incendies importants
dans les régions de Tavira, Viseu et Santarém.
Les chiffres sont
disponibles pour les incendies intervenus depuis
le dernier rapport de la DGF (données jusqu'au 25/07
hors incendies en cours) et qui semblent nombreux et importants.
La situation était restée dans la moyenne
jusqu'à cette date mais cela est en train d'évoluer
défavorablement, semble-t-il.
Voir
ici le bilan des incendies
de l'été 2003.
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23 juillet 2004
Carlos Paredes : encore un grand qui
nous quitte
Morreu
Carlos Paredes, o mestre da guitarra portuguesa
O
mestre da guitarra portuguesa Carlos Paredes morreu hoje,
às 06h00, aos 79 anos de idade, em Lisboa, disse à
Lusa uma fonte da Fundação-Lar Nossa Senhora
da Saúde, onde o compositor estava internado.
Carlos
Paredes nasceu em Coimbra no dia 16 de Fevereiro de 1925 e
dedicou quase toda a sua vida à guitarra portuguesa.
Filho
e neto dos guitarristas Artur e Gonçalo Paredes, Carlos
Paredes começou a estudar guitarra portuguesa aos quatro
anos, aprendendo a tocar com o pai, apesar de a mãe
querer que ele estudasse piano.
Em
1934, aos nove anos de idade, muda-se para Lisboa com a família,
onde em 1957 grava o seu primeiro disco, a que chamou simplesmente
"Carlos Paredes".
Três
anos depois a sua música é utilizada como banda
sonora no filme "Rendas de Metais Preciosos", de
Cândido da Costa Pinto.
Pelo
caminho compõe a banda sonora de outros filmes, como
"Verdes Anos", de Paulo Rocha, em 1962; "Fado
Corrido", de Jorge Brum do Canto, em 1964; e "As
pinturas do meu irmão Júlio", em 1965.
Em
1967, edita "Guitarra Portuguesa", o seu primeiro
álbum, com Fernando Alvim à viola, e no ano
seguinte "Romance Nº 2", "Fantasia",
"Porto Santo" e "Guitarra Portuguesa".
Três
anos depois, em 1971, grava o disco "Movimento Perpétuo".
Na
altura da revolução dos cravos, durante e após
Abril de 1974, toca em diversos pontos do país, só
voltando a editar um disco em 1987, quando saiu "Espelho
de Sons".
No
entanto, em 1975 edita "É preciso um país",
poemas lidos por Manuel Alegre acompanhados à guitarra
por Carlos Paredes.
Até
à década de 90 conciliou a guitarra com a sua
actividade como administrativo no Hospital de São José,
em Lisboa.
"As
pessoas gostam de me ouvir tocar guitarra, a coisa agrada-lhes
e eles aderem. Não há mais nada", disse
ao PÚBLICO em Março de 1990.
Em
Dezembro de 1993 é-lhe diagnosticada uma mielopatia,
doença que atacou a sua estrutura óssea e que
o impediu de tocar guitarra, tendo ficado internado desde
então na Fundação-Lar Nossa Senhora da
Saúde, em Campo de Ourique, Lisboa.
Extraits
de communiqué de presse et photo de Lusa et Publico.
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2 juillet 2004
Sophia de Mello Breyner n'est plus
Sophia
de Mello Breyner Andresen 1919-2004
A
poetisa e escritora Sophia de Mello Breyner Andresen morreu
sexta-feira, no Hospital da Cruz Vermelha, em Lisboa, aos
84 anos.
Bebido o luar, ébrios de horizontes,
Julgamos que viver era abraçar
O rumor dos pinhais, o azul dos montes
E todos os jardins verdes do mar.
Mas solitários somos e passamos,
Não são nossos os frutos nem as flores,
O céu e o mar apagam-se exteriores
E tornam-se os fantasmas que sonhamos.
Por que jardins que
nós não colheremos,
Límpidos nas auroras a nascer,
Por que o céu e o mar se não seremos
Nunca os deuses capazes de os viver.
A consulter : cette
page sur Bibliomonde et Instituto
Camões (en français)
LISBONNE,
2 juil (AFP) - 02/07/2004 21h01 -
L'une des principales
figures de la littérature portugaise du XXe siècle,
l'écrivain et poète Sophia de Mello Breyner
Andresen est décédée vendredi à
Lisbonne à l'âge de 84 ans, a annoncé
l'agence de presse portugaise Lusa citant la famille.
Originaire de Porto
(nord), où elle était née à 6
novembre 1919, elle était hospitalisée depuis
une dizaine de jours.
Sophia de Mello Breyner
laisse une oeuvre abondante: 17 livres de poésie, neuf
anthologies, 13 livres de prose dont un certain nombre de
contes pour enfants ainsi que des essais et des pièces
de théâtre.
Ses ouvrages ont notamment
été traduits en français, chinois, anglais,
italien et néerlandais. Elle même avait traduit
de nombreux auteurs en portugais, notamment Dante, Shakespeare
et Paul Claudel.
Parmi les nombreux
prix qui ont émaillé sa carrière, Sophia
de Mello Breyner s'était vu décerner en 1999
le Prix Camoes, la plus haute distinction de la littérature
de langue portugaise, avant de recevoir en 2001 le prix de
poésie Max Jacob en France pour son anthologie "Malgré
les ruines et la mort". En 2003, elle recevait le Prix
Reine Sophie d'Espagne pour l'ensemble de son oeuvre.
"Sophia est un
nom qui rime avec poésie. Elle va beaucoup me manquer",
a déclaré à Lusa Manuel Alegre, lui-même
poète et député socialiste.
"Sa mort est une
perte non seulement pour la littérature portugais mais
pour les lettres mondiales", a estimé l'ancien
président socialiste Mario Soares.
Opposante à
la dictature salazariste, elle a participé à
un comité de soutien aux prisonniers politiques. Après
la Révolution des Oeillets de 1974 qui a mis fin au
régime salazariste, elle a été élue
député du Parti socialiste à l'Assemblée
constituante en 1975.
Tómar, le 23 avril 2002. Photo Felixia.
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Naquele Tempo
Lá no alto as abelhas
Doiradas e pequenas
Não se ocupavam de mim
Iam de flor em flor
E cá em baixo eu
Sentada no banco de azulejos
Entre penumbra e luz
Flor e perfume
Tão ávida como as abelhas
|
En ce temps-là
Là, en haut, les abeilles
Dorées et petites
Elles ne soccupent pas de moi
Elles vont de fleur en fleur
Et ici, en bas, moi
Assise sur le banc dazulejos
Entre pénombre et lumière
De fleur et de parfum
Si avide, comme les abeilles
|
At That Time
There up high, the bees
Golden and small
They take no notice of me
They go from bloom to bloom
And here below, me
Sitting on the azulejos bench
Between twilight and light
Of bloom and perfume
So avid like the bees
|
Traduit par
Felixia.
Voir
également : Instituto
Camões.
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3 juin 2004
CARTA DE RISCO DE INCÊNDIO
NOVA ZONAGEM
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La
Direcção-Geral das Florestas présente
une nouvelle carte des risques d'incendies de forêts
où on remarque que le sud du pays (Alentejo +
Algarve) est nettement moins exposé sauf en Algarve
: la Serra de Monchique et en Alentejo : les
pinèdes littorales au nord de Sines (triangle
Santo André, Grândola et
sud de Comporta), la Serra de Ossa (Estremoz-Redondo)
et la Serra de São Mamede. A comparer
à la carte des incendies de l'été
2003 (voir ici).
Vous
pouvez cliquer sur la carte pour accéder à
un agrandissement sur le site d'origine et prendre
connaissance d'autres informations sur ce sujet.
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Page
© Alquimista.net
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