Passé
le petit pont, on se trouve enfin sur cette plage. Aussi immense
que déserte, que dire d'autre. L'eau est froide, donc moyennement
propice à la baignade, comme sur toute cette côte.
Mais on est là surtout pour se poser une heure ou deux, à
regarder et écouter les déferlantes ou le jeu subtil
des loups perchés en haut des vagues. Puis, on se lève,
on va un peu plus loin, on atteint parfois l'autre côté,
si loin. On s'en revient par le grand sable de l'estuaire, loin
des vagues. Avant de repasser le pont, on laisse une dernière
fois un ourlet d'eau de mer vous courir après.