J'aimerais bien 
                      que ma prochaine maison ait une fenêtre d'où sortiraient, 
                      de loin en loin, mêlées les unes aux autres car indissociables, 
                      ma vision, mon alchimie, ma douleur et ma joie. Les contours 
                      en sont encore imprécis mais je vois déjà le paysage. Dans 
                      la longue nuit des chiens, dans l'obscurité de mes nuits 
                      blanches, j'y regarderais briller en silence cette étoile 
                      d'où vient la lumière qui éclaire mes chemins et qui, enfin, 
                      ne serait plus illusoire.