Serra
de Monchique. Une fin d'après-midi en novembre.
Je me suis laissé perdre sur la nouvelle entaille
dans le schiste qui trace une large piste en venant d'Alferce,
filant vers l'est. L'endroit est encore plus empreint de
solitude et d'espace qu'ailleurs. L'or brûlant du
soir emplit le ciel rapidement. Je surprends ces eucalyptus
jouant avec le feu.
Je
me rappelle l'été torride de 1995 et les flammes
qui les ont décimés de l'autre côté
des collines, vers Marmelete. Ce soir, ce n'est que
virtuel, qu'une répétition pour ces arbres
nés pour le feu.