Quelque
part près de la ligne qui sépare l'Algarve
de l'Alentejo, en novembre 1999, un dimanche de très
grand vent froid et sec.
C'est
vrai que je ne vous ai pas encore dit que mon
moulin préféré, qui reste pour
moi un haut lieu de ressourcement, avait retrouvé
récemment des ailes toutes neuves. Un lecteur
qui était passé par là en février
nous avait dit que le pauvre avait perdu ses ailes.
En
novembre dernier, j'étais tout heureux de le voir
en habit neuf. Les poteries,
stridentes ce jour-là, juchées sur les ailes
avaient remplacées les bouteilles de bière
vides. Les restes de l'ancienne parure jonchent encore le
sol autour de la vieille
meule française.