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Mardi 29 octobre 2002

Grupo dos Amigos de Olivença
www.olivenca.org
olivenca@olivenca.org

Ancienne passerelle vers Olivença
L'ancien pont détruit voilà bien longtemps par les espagnols.
Ponte de Ajuda, a antiga ligação entre Elvas e Olivença.

Probablement suite à l'évocation du litige frontalier d'Olivença entre le Portugal et l'Espagne sur ces mêmes pages, j'ai reçu aujourd'hui 28 octobre un courrier du Grupo dos Amigos de Olivença suivi d'un autre courrier (ci-après) le 30 octobre :

Cher Monsieur,

Merci pour éditer notre communiqué. Le Grupo dos Amigos de Olivença se bat pour la rétrocession du territoire d'Olivença, depuis longtemps.
Non - au moins et seulement... - en raison du passé, mais par la Culture, le Droit et la Morale d'Etat... s'il est possible. "Só temos saudade do futuro ...". Pourquoi pas?
La dignité des portugais (et des oliventins) sont une chose du présent et, sans doute, du futur.
Dans notre site il y a une page en français.

Avec "saudações oliventinas".

António Marques (Vice-président du GAO)


Grupo dos Amigos de Olivença

*

Communiqué de presse (reçu en français le 23/09/03)

La Direction du " Grupo dos amigos de Olivença " réunie aujourd´hui, à Olivença, ayant examiné l´état actuel du litige qui oppose les deux états de la Péninsule Ibérique à cause de l´occupation d´Olivença par l´Espagne et ses conséquences sur les rapports entre les deux pays, a approuvé le document qui suit:

UN PAS VERS OLIVENÇA

1. La question d´Olivença existe et est d´actualité: le Portugal ne reconnaît pas la souveraineté de l´Espagne sur Olivença et du point de vue constitutionnel considère que le dit territoire est de droit portugais.
Le Parlement portugais a décidé d´apprécier ce cas en séance plénière, peut-être encore cette année. Les tribunaux portugais ont déclaré récemment, au sujet des travaux en cours sur le Pont d'Ajuda, que le conflit existe bien et qu´il ne se résoudra que par la voie diplomatique.
Enfin et surtout d´une importance encore plus décisive, l´abornement entre les deux pays n´est pas fait dans la zone du conflit sur plusieurs dizaines de kilomètres; fait inhabituel entre deux États européens, les frontières ne sont pas entièrement délimitées.
Sans aucun doute, indépendamment de sa visibilité, la question d´Olivença est présente dans l´agenda politique luso-espagnol.

2. Le gouvernement portugais, suivant en cela la Constitution, à plusieurs reprises a affirmé qu´il "maintient la position connue en ce qui concerne la délimitation des frontières nationales" et qu´"Olivença est un territoire portugais".
Il y a moins d´une semaine le Ministre des Affaires Etrangères portugais a affirmé que "nous avons un problème et nous devons le résoudre" (quoiqu´"on ne puisse le résoudre en une nuit"...).

3. L´existence effective du litige au sujet de la possession d´Olivença est en train d´avoir des conséquences réels et négatifs sur les rapports luso-espagnols.
Si apparemment il se manifeste sous la forme d´épisodes mineurs, une partie des frictions et des difficultés entre les deux pays trouvent leur origine dans l´existence d´une méfiance sourde, conséquence de la persistance et du malaise créé par ce conflit.

4. Il ne sert à rien, il n´est pas admissible ni souhaitable dans un État de Droit, de continuer à cacher un problème de cette amplitude.
L´existence de la question d´Olivença, les dégâts qu´il cause dans les rapports entre les deux états ibériques et sa reconnaissance par le pouvoir politique, imposent qu´il soit résolu courageusement, c´est à dire qu'il soit inscrit, sans faux semblants, dans l´agenda diplomatique du Portugal.
Cette question a suscité ces derniers jours en Espagne, une surprenante visibilité dans la communication sociale. De ce fait on peut dire qu'il est devenu évident la gêne et la nervosité des autorités, en même temps que l´ignorance et les malentendus de l´opinion publique.
Á cause de cela, il n´est pas raisonnable ni correct penser que l´actualité de cette question puisse mettre en cause les bons rapports avec l´Espagne ou puisse compromettre d´autres intérêts importants de notre pays.
Une politique de bon voisinage entre les deux États ne peut pas être bâti sur des équivoques, des ressentiments ou sur des faits (mal) accomplis.
L´importance des intérêts en présence n´est pas compatible avec le fait de minimiser artificiellement la question d´Olivença.

5. Actuellement, l´intégration du Portugal et de l´Espagne dans les mêmes espaces politiques, économiques et militaires, avec un climat de rapprochement e collaboration dans plusieurs domaines, sont très favorables à ce que, sans inhibitions ni complexes, l´Etat portugais décide qu´il est enfin arrivé le moment d´exiger le respect de la légalité et du Droit International et de placer la question d´Olivença dans l´agenda diplomatique luso-espagnol.

6. Le "Grupo dos Amigos de Olivença", en accord avec le désir de beaucoup de portugais et avec la légitimité que lui confèrent ses 65 ans d´efforts en faveur de la rétrocession du territoire d´Olivença s´adresse aux pouvoirs politiques, convaincu que les moyens les plus adéquats seront trouvés, pour soutenir les droits du Portugal et que dans le respect envers l´Histoire, la Culture et le Droit, la défense d´Olivença portugaise sera assurée.

Le "Grupo dos Amigos de Olivença" s´adresse à tous les citoyens et leur demande, que dans le plein exercice de leurs droits, prennent la parole et rendent public leur appui à la défense d´Olivença portugaise.

Olivença, le 20 septembre 2003.

La Direction

Rua Portas S. Antão, 58 (Casa do Alentejo) - 1150-268 Lisboa
www.olivenca.org
olivenca@olivenca.org
Tlm. +351 96 743 17 69
Fax. +351 21 259 05 77

Voir des informations complètes en français sur le litige frontalier d'Olivença.


Avril 2003

La restauration de l'ancien pont entreprise unilatéralement et de manière un peu trop bétonnée par l'Espagne, qui l'avait détruit voilà si longtemps, suscite une grande nervosité côté portugais :

"Negando quaisquer «explicações» e alheio a compromissos legais que voluntariamente assumiu - designadamente, sujeitar o projecto de «reconstrução» da Ponte da Ajuda à apreciação e autorização do IPPAR - o Ministério de Fomento espanhol prossegue, abusivamente, as «obras» naquele Monumento Nacional português. Técnica e material: BETÃO...
São explicítas as fotografias, em anexo (de 05-04-2003).
GAO"


Une des 2 photos transmises par le GAO

 
Mardi 8 octobre 2002

GEO et le Portugal

Geo et le Portugal

Je n'étais pas en mesure de la signaler lors de sa parution en avril, mais un numéro de Géo consacré en partie au Portugal est à consulter impérativement pour qui veut mieux comprendre ce pays.

Parmi des articles consacrés aux jeunes à Lisbonne, au lifting de Porto et aux émigrés portugais, je relève surtout celui (Sur les routes blanches du Sud) consacré à l'Alentejo où l'auteur, Vincent Rea (avec des photos de José Manuel Navia) nous dresse, d'un seul grand coup d'oeil un très exact état des lieux de l'Alentejo. A se procurer donc si c'est encore possible.

"L'Alentejo est un Sud intérieur, rural, immense.
A l'écart. Une parenthèse entre l'Europe et l'Afrique."


J'ai, de mon côté, signalé l'existence du site Alquimista.net à l'auteur de ce dossier et qui m'a répondu :

Cher lecteur, je suis très touché par votre mail. Les courriers que nous recevons mettent en effet plus souvent le doigt sur une erreur commise par la rédaction. Je suis allé sur votre site que je trouve très bien fait, et qui m'a permis de retrouver des lieux qui m'ont séduit (Arrifana, Carrapateira) mais dont je n'avais pu parler (manque de place) dans mon reportage.

Bonne continuation, et longue vie a Alquimista. Vincent Rea, GEO.

geo

Alquimista.net est également référencé dans le site du magazine GEO

 
Jeudi 25 juillet 2002

Auto-estrada

L'Algarve est maintenant reliée au reste du pays par autoroute. Le tronçon de l'A2 Castro Verde - Paderne (péage - portagem) et la jonction avec l'IP1 a été ouverte au trafic le 25 juillet 2002. Sorties pour Almodôvar, São Bartolomeu de Messines et Paderne avant la jonction. C'est une autoroute à péage (portagem), compter environ 15 euros le trajet simple depuis Lisbonne. Le réseau IP1 et IC4 est gratuit. Voir au sujet de cette liaison autoroutière la carte actualisée ainsi qu'une Chronique d'un Instant.

L'inauguration initialement prévue de 24 juillet a été repoussée à la dernière minute le lendemain à la suite d'un accident de dernière minute sur le chantier, ayant entraîné la mort de deux ouvriers. L'inauguration s'est faite sans la cérémonie prévue sauf celle organisée à la mémoire des victimes.

Extrait d'une édition du Jornal do Algarve consacré à l'événement :

Algarve e Lisboa finalmente ligados por auto-estrada...

João Prudêncio

Muitos incidentes de percurso depois, eis a inauguração que todos esperavam. O J.A. sintetiza a história da A2. Uma estrada de quatro vias com risco ao meio que, a partir de hoje (quinta-feira), ligará o Algarve a Lisboa. Muitos discursos depois, muitas mortes depois, muitas angústias e contratempos depois, bem se pode dizer agora que... custou mas foi! Já há muito que o Algarve merecia estar ligado ao resto do País. Doravante, a capital está a duas horas de caminho... Mas atenção. Do Algarve a Grândola ou, pior se somarmos a Via do Infante, desde a fronteira luso-espanhola, não há qualquer área de serviço para reabastecimento de combustível ou para as necessidades físicas e descanso dos viajantes, por enquanto.

Tudo começou em 1966, quando Salazar abriu ao tráfego os acessos à ponte com o seu nome (hoje 25 de Abril), numa extensão de 8,5 quilómetros, entre Almada e o Fogueteiro. A partir daí, os avanços foram sempre aos bochechos: nos anos 80 conclui-se a ligação a Setúbal, depois até à Marateca só em Março de 1994 e sucessivamente Marateca/Alcácer do Sal (Novembro de 1997), Alcácer do Sal/Grândola (Maio de 1998), Grândola/Castro Verde (Julho de 2001).

A inauguração dos 62 quilómetros em falta acontecerá cerca das 18 horas de hoje na Praça da Portagem, em Paderne, a quatro quilómetros da Via do Infante. O feito histórico (que marca também a ligação do Norte ao Sul do País sempre por auto- -estrada) será assinalado no local com o descerramento de uma lápide pelo actual primeiro-ministro, Durão Barroso, mas para as cerimónias foram convidados os dois chefes de Governo anteriores: Cavaco Silva e António Guterres. Horas depois, no Vilamoura Marinotel, membros do Governo, autarcas e políticos em geral assinalarão o evento com uma cerimónia solene, seguida de jantar.

Os atrasos dos três corredores.

O presente troço de 61,81 km, um dos mais caros do percurso até Lisboa devido ao acidentado relevo entre Castro Verde e a Via do Infante, custou 375 milhões de euros, isto é, 75 milhões de contos. No total, toda a A2 custou 787.375 milhões de euros, quase 158 milhões de contos, inflação à parte. Os viadutos e pontes, sobretudo os que existem na serra do Caldeirão, representam 55 por cento do orçamento da auto-estrada até Lisboa. A A2 é a auto-estrada da Brisa com maior número de viadutos, 52 no total, numa extensão de 18,398 quilómetros.

A história da A2 – sobretudo no que respeita ao troço final - é também a história de vários conflitos: primeiro ambientais, com os ecologistas a tentarem proteger a Fonte da Benémola do atravessamento da auto-estrada, quando havia três corredores possíveis próximos de Loulé; mais tarde, com os moradores de Paderne a criticarem a suposta inquinação dos aquíferos da região, a destruição da fauna e flora e a divisão ao meio da freguesia do concelho de Albufeira. Os moradores chegaram a conseguir uma importante vitória moral, ao verem a Comissão Europeia dar-lhes razão, já em Janeiro deste ano, devido ao traçado do sublanço de 13 quilómetros entre Messines e a Via do Infante. O órgão da União Europeia chegou a solicitar ao Governo a interrupção da obra, mas já era tarde de mais: a obra já estava muito adiantada e prosseguiu, mesmo com riscos de forte multa para o Estado português.

Chegou a falar-se em... 1998!.

Desde o início, moradores e ecologistas preferiam a solução de transformar o IC1 em auto- -estrada, alargando o actual itinerário complementar. Ainda em meados de Janeiro de 2000, a Quercus criticava que o Governo de Guterres tivesse uma única opção para o traçado, depois de, durante anos a fio, ter vacilado entre três hipóteses: os corredores leste, central e oeste, no concelho de Loulé. Opções que abandonou de uma assentada, alegando razões ambientais, para optar por um corredor próximo do IP1. Em Maio de 2000 o próprio primeiro-ministro anuncia o traçado definitivo dos quatro troços então em falta, num total de 90 quilómetros (incluía- -se parte do troço entre Grân-dola e Castro Verde, que viria a ser inaugurado a 25 de Julho de 2001) e que o prazo definitivo seria... Junho de 2002.

Mas anos antes, em 1997, o mesmo António Guterres envolver-se-ia em disputa política com o principal partido da oposição ao avançar que a auto-estrada estaria pronta em... 1998. Isto numa altura em que o seu ministro das Obras Públicas, João Cravinho, não arriscava mais do que 1999/2000 para a conclusão dos trabalhos. Afinal, a rejeição da travessia por Loulé ditaria novos atrasos. Embora não tão grandes como alvitrava em 2000 o presidente da AHETA, Elidérico Viegas, receando então que a obra não estivesse pronta a tempo do Euro-2004. Mas não foi o único e muito menos o caso mais grave: o próprio jornal “Expresso”, em Fevereiro deste ano, anunciava na primeira página que a auto-estrada não estaria pronta no Verão. O semanário já pediu desculpas aos seus leitores...

Doze mortos para fazer 62 km.

Mas a própria construção foi motivo de polémica: os autarcas de Castro Verde, Ourique, Almo-dôvar, Silves e Albufeira reclamaram dos caminhos e estradas rurais danificados pelas obras e exigiram a sua reposição ainda antes da inauguração. A Brisa disse que sim à reposição, mas só depois da inauguração. Na passada quinta-feira a Comissão Parlamentar de Obras Públicas veio dar razão aos autarcas quanto ao fundo da exigência mas deu razão à empresa concessionária, ao considerar “utópica” a reivindicação de a reposição ser antes da inauguração.

Os 12 mortos (a maioria imigrantes brasileiros, guineenses, romenos e ucranianos) só neste último troço também contaram. Cinco destas mortes ocorreram em 2001, na queda parcial de um viaduto próximo de Almodôvar.

As condições de trabalho e residência para os trabalhadores, sobretudo imigrantes, foi uma das polémicas fortes dos dois anos de construção deste último troço. Chegaram a trabalhar ali 3.000 pessoas em simultâneo...

 
Mardi 23 juillet 2002

Fronts et Frontières

C'est sympa l'idée de praça pública. Ca donne une autre vue complémentaire et d'actualité. J'ai lu l'histoire à la frontière, les frontières de l'Europe se referment vite quand il faut.

En Belgique ils ferment les frontières environ une fois par mois pour une raison ou l'autre (l'immigration ou l'Europe). Il s'est passé la même chose lors du rassemblement anti-mondialisation à Bruxelles en novembre 2001 en raison de je ne sais plus quel sommet, c'est assez musclé en général.

Et ce n'est pas fini, des frontières vont normalement s'installer dans Bruxelles même à partir de l'an prochain, les réunions européennes se feront toutes à Bruxelles, plusieurs fois dans l'année. A chaque fois le quartier européen sera complètement fermé, or c'est le centre névralgique au niveau des institutions et des emplois tertiaires, c'est aussi le point de transit le plus important.

Ca va être un bordel gigantesque puisque la principale gare centrale d'arrivée/départ des employés (Quartier Léopold) sera interdite, et que les rues Belliard et de la Loi (l'autoroute urbaine d'accès à Bxl centre - la route la plus importante) seront fermées.

Bref pour une Europe d'échange on ferme une ville dans son quartier principal qui est, n'oublions pas, un fiasco européen monumental, mais on ne le dit pas trop souvent.

Geoffroy Delobel, de Bruxelles, Belgique.
Découvrez son séjour de 3 mois comme étudiant à l'Universidade do Porto.

 
Lundi 1er juillet 2002
Lugar ao Sul

"É um lugar ao sul, um lugar onde
a cal amotinada desafia o olhar"
Eugénio de Andrade

 
LUGAR AO SUL
Programa de Rafael Correia

07:00
O prazer da conversa, aos sábados (07/09h)
 

(Traduction en français plus bas)

O nome de Rafael Correia não dirá provavelmente muito a um bom número de leitores. Se lhe disser que ele é o autor de um programa que dá pelo nome de Lugar ao Sul, que resiste há mais de vinte anos na grelha da Antena Um da RDP, não sei se esse nome lhe dirá mais qualquer coisa. Para mim, é esse programa que há muito pontua e pontifica em parte das minhas manhãs de sábado.

A rádio continua a ser um meio de comunicação fascinante. Tem, apesar de tudo, conseguido resistir com imaginação às mudanças vertiginosas do panorama mediático. O transístor e a miniaturização deram-lhe flexibilidade e levaram-na aos lugares mais inesperados do planeta. Adaptou-se a novas formas de vida e está, agora, a entrar em cheio na era digital. Tenho, contudo, para mim que aquilo que faz o sucesso da rádio é a interioridade que alimenta e promove.

A história ensina que um novo meio de comunicação não elimina o mais antigo, antes conquista e desenha o seu espaço e o seu modo próprio de existir, reconfigurando o conjunto com novas combinações e características. Ora, num universo cultural alicerçado no que é visível e na exterioridade e, portanto, no sentido da visão, o meio rádio permite ao ouvinte a criação de um mundo de ideias, sentimentos e imagens muito particulares, tendo por base o som (música, palavra, ruído) e o silêncio.

E é assim que eu, sem nunca ter visto Rafael Correia, me sinto quase um seu amigo de longa data, imaginando a sua figura e o seu deambular semanal pelas terras do sul de Portugal.

Muito antes de o cidadão comum ter irrompido como grande protagonista nos tablóides impressos e televisivos, já Lugar ao Sul lhe dava destaque e primazia. Só que, neste caso, em lugar do lado sórdido ou exótico, o programa traz-nos as iniciativas, os saberes, as técnicas, as artes e a sabedoria de gente simples. Artista no modo de entrevistar, Rafael Correia entra frequentemente num jogo subtil de cumplicidades, a que não falta a argúcia e o humor, conseguindo documentos magistrais de um país que os holofotes da moda mantêm escandalosamente na sombra. E costura, depois, um programa de duas horas, acompanhado do melhor da nossa música, erudita e popular. Com um resultado "ao qual não se fica indiferente, tal é a beleza e o talento", como se reconhecia, não há muito, num texto editado na Internet (Carnet de Route d'Un Voyageur Solitaire en Algarve et Alentejo).

Rafael Correia é daqueles que, de forma discreta e persistente, acham que mais vale acender uma luz do que maldizer a escuridão.

Publié avec l'aimable autorisation de l'auteur : Manuel Pinto, Professor Associado Departamento de Ciências da Comunicação - Instituto de Ciências Sociais - Universidade do Minho - Braga - Portugal :

"Merci de vos mots. En effet, j´ai une admiration très forte concernant le travail de Mr. Rafael Correia. Il est un des rares qui donnent la parole aux simples (et fréquemment sages) gens. Dans les chroniques et, en général, dans les médias, il est tentant de dire du mal, de dénoncer . Je crois qu´il faut aussi applaudir quand il est le cas. Et Lugar ao Sul est un de ces cas. Je vous remercie par avance quelque référence ou usage que vous entendiez faire de mon hommage à Rafael Correia.

PS - Je trouve intéressant que nous échangeons des idées et des sentiments sur lui (comme peut-être d'autres gens) sans qu'il ne se fasse aucune idée sur ce qui se passe. C'est là un des côtés peu connus des rôles des mass médias dans la vie sociale."

Manuel Pinto.

15.04.2002. Crónicas semanais emitidas na RUM - Rádio Universitária do Minho e publicadas no Diário do Minho

Rafael CorreiaLugar ao Sul
de Rafael Correia

As nossas coisas, as nossas gentes, o melhor da nossa música.
Sábado : 07H00- 09H00
RDP Antena 1

Traduction en français : Alquimista

"Il y a un lieu au sud, un lieu où
la chaux rebelle défie le regard"
Eugénio de Andrade

Le nom de Rafael Correia ne dira probablement pas grand chose à bon nombre de lecteurs. Si je vous dis qu'il est l'animateur d'un programme dénommé Lugar ao Sul, qui est présent depuis plus de 20 ans dans la grille de programme de Antena Um de RDP, je ne sais si ce nom vous dira quelque chose de plus. Pour moi, c'est ce programme qui ponctue et gratifie en partie mes matinées du samedi.

La radio continue d'être un moyen de communication fascinant. Elle a réussi, malgré tout, à résister avec inventivité aux mutations gigantesques du paysage médiatique. Le transistor et la miniaturisation lui donnèrent de la maniabilité et l'amenèrent dans les coins les plus reculés de la planète. Elle s'adapta aux nouvelles manières de vivre et entre maintenant dans l'ère numérique. Je tiens pour moi que ce qui fait le succès de la radio est qu'elle nourrit et enrichit notre for intérieur.

L'histoire nous enseigne qu'un nouveau moyen de communication n'élimine pas le plus ancien, il conquiert et délimite auparavant son espace et sa propre manière d'exister, redessinant l'ensemble avec de nouvelles concordances et caractéristiques. Or, dans un monde culturel fondé sur ce qui est visible et l'aspect extérieur des choses, la radio permet cependant à l'auditeur, en matière de visuel, la constitution d'un monde d'idées, de sentiments et d'images très personnels, ayant comme base le son (musique, mots, bruit) et le silence.

C'est ainsi, que sans jamais avoir vu Rafael Correia, je me sens un peu son ami de longue date, imaginant son visage et sa pérégrination hebdomadaire sur les terres du sud du Portugal.

Bien avant que le citoyen ordinaire ne soit précipité sur le devant de la scène télévisuelle ou dans la presse, Lugar ao Sul lui donnait déjà cette possibilité d'être à la une. Seulement, dans ce cas-là, en lieu et place du sordide ou de l'exotique, le programme nous entraîne vers les qualités d'initiative, de savoir, de technicité, de talent artistique et de sagesse des gens simples. Passé maître dans l'art d'interviewer, Rafael Correia entre fréquemment dans un jeu subtil de complicité où ne manquent ni l'esprit ni l'humour, en parvenant à dresser des portraits magistraux d'un pays que les diktats de la mode maintiennent scandaleusement dans l'ombre. Et confectionne ainsi un programme de deux heures, accompagné du meilleur de notre musique, érudite et populaire. Avec le résultat, que l'on ne reste jamais indifférent à autant de talent et autant de beauté, comme on pouvait le lire, récemment, dans un texte paru sur Internet (Carnet de Route d'Un Voyageur Solitaire en Algarve et Alentejo).

Rafael Correia est de ceux qui, de manière discrète et insistante, pensent qu'il vaut mieux faire briller une lumière que de maudire les ténèbres.

 
Samedi 22 juin 2002

Inacceptable

Peut-être vous en souvenez-vous, j'ai cité récemment (Grand Carnet : Raya fronteriza) le village de Rosal de la Frontera, gros bourg collé à la frontière, gavé de commerces toujours animés, sur l'axe Lisbonne - Séville.

Ce samedi y fut un jour pitoyable pour l'Europe, au lieu de gagner une heure en passant la frontière, ce sont des années entières qui sont envolées. Les forces de l'ordres espagnoles ont violemment assailli et bloqué les cars des 500 manifestants portugais qui se rendaient à Séville pour la manifestation anti-mondialisation qui avait lieu en marge du sommet européen et qui ont dû rebrousser chemin vers Lisbonne.

Chacun peut avoir ses idées sur la mondialisation mais il est inacceptable d'empêcher la libre circulation des citoyens de l'Europe dans leur espace. Je pratique l'Europe depuis trop longtemps pour ne pas rester indifférent à cette violence frontalière intra européenne.

L'Espagne et le Portugal sont restés longtemps dos à dos, j'y pensais encore récemment en suivant un reportage (Horizontes da Memória de José Hermano Saraiva) sur Olivenza (Olivença), territoire à la mémoire portugaise mais de fait aujourd'hui espagnol, où un nouveau pont relie enfin les deux pays à côté des ruines de l'ancien qui n'intéresse plus que les nostalgiques du passé.

Depuis, à propos d'Olivença, j'ai reçu en date du 29 octobre 2002, un courrier du Grupo dos Amigos de Olivença et publié dans ce carnet.

Só temos saudade do futuro ...

 
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