02/02/00. Debout
10 heures, on a traîné. On tourne dans la maison le soleil
est fort, allez hop, voiture direction la côte. Autoroute
Faro, N125 direction Portimão, puis N124 direction
Monchique, arrêt au belvédère de Caldas de Monchique,
peu de monde, vue magnifique sur l'Algarve le temps étant
clair, remise en route vers Monchique, arrêt aux magasins
de souvenirs a l'entrée de la ville, achat d'extrait d'eucalyptus
qui va parfumer l'appartement et la voiture pour le retour
sur Paris.
Arrivée
en ville, tour vers la ville haute, chance de pouvoir me garer face
à l'église décrite dans les livres de tourisme, porte baroque d'accès
à celle-ci sans signe particulier pour moi mais un saint vinicole
si je ne me trompe au nom français dans l'église. Balade en ville,
calme, retour sur Caldas direction N267, direction la côte.
Heure
avance, recherche d'un endroit pour le repas. Peu de kms avant Marmelete
un restaurant "l'abri des amis". Arrêt, terrasse, soleil, vue sur
la plaine au loin la mer Lagos, Portimão, installation et
là le grand jeu de gentillesse bienvenue, quelques mots de français,
commande, bière pour mon gosier, porto pour Maria, consultation
du menu, commande, et maintenant le Pérou.
Bière,
Porto, olives vertes, noires, pain
maison, beurre, saucisse maison, pâté de sardines, de thon,
pâté de fromage fondu et délicieux fromages de brebis en amuse-gueules.
Entrée, montagne de salade, tomates, oignons, fromage frais, olives,
pain maison.
La suite
deux poulets entiers frits, olives, oignons, tomates etc..; dessert,
non moi je cale. Maria colossale parle de flan au caramel. Une bouteille
de vin local très fruité. Repos café serré pousse non merci.
Et la note 3500 escudos relecture, détail de la note, non c'est
le prix, émerveillement de notre part comment on peut faire un repas
de roi pour si peu. L'estomac plein et la bourse pas trop vide,
le temps passant tout de même, direction la côte.
Forêt
puis changement de sol, arbustes, plantes plus rases et rochers.
Aljezur, tour rapide en ville bien puis chemin des plages,
Praia Monte Clérigo,
Ponta da Atalaia, Arrifana, Vales, Alfambra. Changement total
des plages par rapport à Vila Real de Santo António.
Des falaises,
des plages de sables également. Quel régal là aussi pour les odeurs,
la mer, non l'océan qui vous pénètre par tous les pores, le goût,
les embruns, bien que nous soyons à plusieurs dizaines de mètres
de haut par apport au niveau de l'océan. Les yeux ne sont pas en
reste des paysages
superbes lunaires, déchirés, sublimes à chaque virage ou coin de
chemin piéton.
Et la
puissance, la grandeur, la hauteur, l'explosion des vagues où
sont plongés des surfers (Y sont FOUS), comment résister à de tel
éléments. On traîne sur un coin de falaise, le soleil se couche
sur l'océan, moment rare mais pas calme dans le vacarme des vagues,
mais inoubliable à revoir au mois de juillet mais attention
au soleil à ce moment.
NDLR : découverte
prochainement de cette partie de la Costa
Vicentina dans une nouvelle page du grand carnet.
L'océan qui vous pénètre par tous les pores...
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Retour
par la même route et passage par São Bras et Moncarapacho,
là, au centre ville une déviation, suivi des panneaux pendant un
moment, grande campagne dans le noir le plus complet, un village,
juste une voiture passe, chemin de pierre, de terre, trou, nid de
poule, fosses, kilomètres perdu dans le noir dans un trou du cul
de bas de fosse de l'arrière pays, maudit soi le poseur de panneaux
de déviation, impossible de faire demi tour coup d'œil dans le rétro
des phares, un anglais, en campagne comme moi perdu.
Chemin,
kilomètres a tourner, il me semble avec l'anglais à mes traces.
A droite, à gauche, paf, un chemin goudronné pas de panneau,
arrêt, auscultation du ciel au loin dans le ciel un halo de
lumière d'une ville direction celle-ci avec mon anglais. Kilomètres,
lumière plus forte, c'est Faro semble t-il. Croisement,
de la lumière un restaurant en pleine campagne, mon anglais
en profite pour filer seul, adieu l'ami.
Arrêt
bienvenu boisson Gâteau de Noël pour madame, un roulé aux amandes,
crème et plein de calories. Eau gazeuse pour moi. Renseignement
explication et quelques kilomètres plus loin la nationale 125. Retour
sur la maison sans problème cette fois. Grosse rigolade à la vue
de dormir au chaud dans notre carrosse de Citroen. Bonne fatigue,
du sel plein la peau, compte rendu du voyage, puis dodo au frigo.
03/01/00. Debout,
marché, repas petite sieste, direction Silves par l'intérieur,
promenade au château puis en ville, puis direction Estoi*,
visite du parc du château,
une horreur de mélange de style, mais de superbes carrelages de
céramique qui remonte un peu le lieu.
Visite
de la ville une belle église où dans un des clochers un homme, non
c'est pas Quasimodo y est perché, il surveille l'horizon, nous fait
des signes, on arrête, on attend, il regarde ça montre, on attend
toujours puis le voila parti à lancer les cloches à toutes volées.
Nous, toujours au pied du clocher.
Résultat
de l'affaire bien triste, il surveillait le passage d'un enterrement.
Sur ce, la nuit étant tombée l'église c'est illuminé de ruban de
lumière bleue sur tout les angles de murs et toiture, un vrai spectacle
son et lumière peut être à voir en été. Retour, dodo au frigo.
*NDLR : voir
les impressions de Régine Faure concernant le Palacio
d'Estói.
Centre de Moncarapacho, vue aérienne
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04/01/00. Debout
matinal, grande promenade sur la plage, bain glacial au matin. Information
par un hollandais des dégâts de la tempête en France, surprise.
Je n'écoute
ni radio ni télé en vacances. Retour à la maison confirmation par
le beau père. Sieste, dernier achat en ville, bouclage des valises,
visite aux familiers, balade dans la ville vide. Dodo au frigo.
05/05/00. Départ
pour la France pas de problèmes particuliers, bon temps le long
du chemin espagnol, pluie en France. Conclusion, vive les vacances
mais mais il y a un mais le froid dans les maisons le soir, alors
ça un des plus mauvais côté de ce séjour dans toutes les habitations
où nous sommes allés le même froid humide, bon sang jamais moi homme
du nord qui dans ma jeunesse a dormi dans une chambre froide ou
des glaces se formaient aux vitres aurait pu avoir si froid dans
un pays comme le Portugal.
Je me
pose encore la question comment les gens du pays même dans des constructions
les plus modernes (j'ai visité des constructions en cours) peuvent
se passer de chauffage. Bien voila j'espère ne pas vous barder avec
mes élucubrations, si vous désirez mettre ce pauvre roman dans votre
site pas de problème. Il n 'y a pas de photos j'en n'ai pas fait.
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