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De Cuba à Belver, un autre Alentejo
Philippe Martins

A Évora (1)

Récit en plusieurs parties d'un itinéraire personnel qui va de Cuba à Belver, en Alentejo, en s'arrêtant longuement à Évora.

Photos miniatures provenant des sites vers lesquels les liens dirigent le lecteur qui désire en savoir plus. Certains liens peuvent être brisés, merci de me le signaler le cas échéant.

A Évora, il existe également une demeure patricienne où loger: la Casa de São Tiago (St Jacques) le guide du routard la cite. Dommage qu'on ne puisse pas voir les azulejos de l'église (dédiée au même saint) qui lui fait face... Comme de nombreuses (petites) églises d'Évora, elle ne sert que pour des funérailles.

Parmi la foison de merveilles que recèle cette fière et secrète cité, il en est d'inattendues dans une zone qui va de la place centrale (nommée Giraldo du nom de celui qui l'aurait libérée de l'occupation maure) au Théâtre Garcia de Resende, jusqu'à la grande caserne de cavalerie (castelo novo?). Les plus célèbres (et accessibles) étant l'église São Francisco; on oubliera sa chapelle des os pour contempler une à une ses chapelles dont l'une abrite la statue du Senhor dos Passos qu'une confrérie de la ville porte en procession pendant la semaine sainte.

Il faudrait également visiter l'église de la Miséricorde, ne serait-ce que pour ses azulejos du XVIIIe. Courage... Puis passer devant l'hôtel particulier du bienfaiteur de la ville, dont la statue se trouve au centre du petit square-mail à côté du temple romain (templo de Diana) ne manquez pas la vue qui s'étend vers la chartreuse (cartuxa dont les moines vinifient l'agréable vin du même nom) puis l'ancien monastère São Bento de Castris (on peut visiter le cloître de ce dernier mais pas la chartreuse).

Le palacete vert en question, de style italien est devenu le siège d'une importante compagnie d'assurances. Son propriétaire était issu de l'une des plus célèbres familles de la province, la famille Barahona; n'ayant pas d'enfants il légua sa fortune à la ville (dont il fut le maire) pour que l'on continue à pourvoir aux besoins des enfants et des vieillards comme lui et son épouse le faisaient de leur vivant (une maison de retraite porte leur nom).

Le beau portail (qui provient de l'ancien couvent de Saint Dominique / São Domingos) et les grandes lanternes de la façade sont impressionnants. En face, l'entrée du jardin municipal. On est au sein d'une autre de ces zones résidentielles anciennes (jusqu'à la superbe église de la Graça).

Rua do Cicioso, intéressante pâtisserie (au n°47) nommée Pão de rala (une sucrerie conventuelle) qui relève le vieux flambeau de la tradition des "douceurs" que l'on vendait dans les couvent.

Pour en citer quelques unes, l'encharcada (couvent de Sainte Claire), la sericà (légère crème aux œufs cuite dans un four très chaud), le toucinho rançoso (lard rance!), les pastéis de toucinho (gâteaux aux saindoux), les célèbres queijadas locales, etc, etc.

Les religieuses employaient les quantités folles de jaunes d'œufs nécessaires à ces préparations sans âge (ça sent encore l'Orient...) car elles devaient se servir de blanc d'œufs pour empeser leurs coiffes (l'amidon de pomme de terre ne fit son "apparition" qu'assez tardivement). A déconseiller absolument aux pancréas sensibles (sauf la sericà peut-être).

La plupart de ces spécialités sont confectionnées à la commande, par certaines dames bardées de prix de gastronomie régionale, qui gardent les vieux secrets de fabrication. Ne riez pas car la plupart du temps l'ignorance des dits secrets rend ces gâteries simplement écœurantes et vulgaires !

Rien à faire, la pâtisserie traditionnelle portugaise ne peut pas échapper aux jaunes d'œufs, à la confiture de courge xila (spaghetti?), à la cannelle, aux sirops de sucre (petit boulé, grand filé, etc) aux zestes d'agrumes, au saindoux et à quantité d'autres trésors gustatifs.

On mange bien dans beaucoup de maisons réputées, telles que la vénérable Fialho, la Tasquinha do Oliveira ou la taberna típica Quarta-feira (goûtez l'esparregado, le saucisson et les pâtisseries et essayez de faire abstraction des tabourets et du patron) mais les gens d'ici préfèrent le plus souvent aller manger du gibier (perdrix, marcassin...) dans quelques rares auberges des alentours.

Le miracle pour beaucoup réside de plus en plus dans une vraie bonne soupe campagnarde (avec des légumes verts et secs des aromates et de l'huile d'olive) ou un plat de beldroegas (feuilles de pourpier) aux pommes de terre, petit fromage de brebis et œuf poché (sopa de beldroegas)

Je ne saurais trop conseiller la lecture (pour les lusophones) du livre de A.M. Galopim de Carvalho Com poejos e outras ervas publié aux éditions Ancora (collection Raizes!).

Régalez-vous, demandez, mettez-vous en quête patiemment et résolument, car sinon vous mangerez de plus en plus mal ce qui est inadmissible dans la province qui a su faire un vrai plat d'une pauvre soupe de pain : je cite l'açorda (à l'alentejane cela va de soi).

Que vivent les feuilles de navets (nabiças), les tendrons de chou (grelos), les asperges sauvages (espargos bravos) et autres celgas (bettes à carde, blettes ou poirées) ou túberas (topinambour).

Aller à la troisième partie...

Praça do Giraldo
Praça do Giraldo, fontaine
igreja de SãoFrancisco
Igreja de São Francisco
O senhor dos Passos
O Senhor dos passos
Templo de Diana
Templo de Diana
Cartuxa, vinho tinto
dégusté au Capelo
Restaurants cités :
Quarta-Feira
Quarta-Feira
Tasquinha do Oliveira
Tasquinha do Oliveira
Fialho
Fialho

NDLR : pour qui est intéressé par la cuisine traditionnelle du Portugal, Alquimista vous conseille de lire ou consulter les ouvrages suivants (en portugais) :

COM POEJOS E OUTRAS ERVAS de CARVALHO, A. M. GALOPIM DE. Editor: ÂNCORA EDITORA, LDA. Ano Edição: 2001 (cité par Philippe Martins)

COZINHA TRADICIONAL PORTUGUESA de Maria de Lourdes Modesto. Editor : Verbo. Régulièrement réédité. Très complet sur toutes les régions. Un peu complexe de premier abord car on n'imagine pas la richesse gastronomique du Portugal.

La Cuisine portugaise de tradition familiale, de Jorge Tavares da Silva, en français, édité par le Guide des Connaissseurs, Rhode-Saint-Genèse, Belgique, 1991.

En ce qui concerne plus particulièrement l'Alentejo et l'Algarve, en portugais, une merveilleuse série coordonnée par Alfredo Saramago, dans la collection Coração, Cabeça et Estômago, chez ASSÍRIO & ALVIM, indispensable pour les amoureux des bons produits et de la cuisine et des vins de ces régions :

COZINHA ALENTEJANA

GASTRONOMIA E VINHOS DO ALENTEJO

DOÇARIA DOS CONVENTOS DE PORTUGAL

PARA UMA HISTÓRIA DA ALIMENTAÇÃO NO ALENTEJO

COZINHA ALGARVIA

DOÇARIA CONVENTUAL DO ALENTEJO - AS RECEITAS E O SEU ENQUADRAMENTO HISTÓRICO de Alfredo Saramago. Editor: COLARES

Sericaia ou sericá.

Sericaia ou sericá

A dúvida nunca mais se resolve. Uns dizem que a receita veio da Índia, outros que ela veio do Brasil. O que é certo e que desde os tempos da nossa Expansão que a sericaia ou sericá era executada, com todo o esmero, por dois conventos alentejanos que se arrogavam de direitos de importação da receita. Um, o convento das Chagas de Vila Viçosa, outro, o convento das Clarissas de Elvas. Um convento entendeu chamar-lhe sericaia e o outro sericá. De uma forma ou outra, e só no Alentejo que este doce e feito e, quando e bem feito, tanto se pode chamar de uma maneira como de outra.

Mistura-se meio quilo de açúcar com 100 gramas de farinha e leve ao lume com sete decilitros e meio de leite. Depois de engrossar retira-se do lume e batem-se 12 claras em castelo para se envolverem. Deita-se num prato de ir ao forno e polvilha-se com canela. Vai ao forno a tostar.

Texte et recette extraits de Gastronomia et Vinhos do Alentejo de Alfredo Saramago, page 242, photo du même livre page 244.

Sopa de beldroegas

Sopa de Beldroegas
com Queijinhos e Ovos

Para 4 pessoas : 2 molhos de beldroegas; 2 cebolas; 500 g de batatas; 1,5 dl de azeite; 1 cabeça de alhos; 500 g de pão caseiro ou de 2.ª; 4 ovos; 2 queijinhos frescos.

Preparam-se as beldroegas aproveitando apenas as folhas. Os molhos devem ser grandes. Cortam-se as cebolas às rodelas e alouram-se com o azeite. Juntam-se as folhas de beldroegas lavadas e deixam-se refogar muito bem mexendo com uma colher de pau. Regam-se com cerca de 2 litros de agua e deixa-se levantar fervura. Retiram-se as peles brancas a cabeça de alhos, que se introduz inteira (sem retirar a pele roxa de cada dente de alho) na panela com o caldo a ferver. Juntam-se ainda as batatas cortadas às rodelas grossas. Tempera-se a sopa de sal e deixa-se cozer.

Beldroegas - PourpierNa altura de servir, introduzem-se no caldo os ovos um a um e deixam-se escalfar. Por fim metem-se na panela os queijinhos cortados aos quartos. Tem-se o pão cortado às fatias numa terrina e rega-se com o caldo. À parte servem-se as batatas, os ovos, as beldroegas e os queijinhos. Variante: Substituem-se os queijinhos frescos por um queijo de leite de ovelha fervido, cortado aos bocados. Na região de Évora, esta sopa não leva cebola, mas uma maior quantidade de alhos inteiros e sem serem pelados.

Texte et recette extraits de Cozinha tradicional Portuguesa de Maria de Lourdes Modesto, page 227, photo du même livre page 229.

Page © Alquimista.net, 20 juin 2002.
Texte : © Philippe Martins, 11 juin 2002.
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