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Le
Courrier des Lecteurs
Votre Algarve, votre Alentejo
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De
janvier à juin 2003
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Archives
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Vrai
romain
Caro
amigo,
Merci de
votre sujet sur la Lusitania et Betica Romana. Ce que
vous avez décrit me donne la joie au cœur et à "l'anima" a
alma car nous avons en nous la vraie culture de la Rome
antique avec un bon mélange de celte ou d'arabe.
Pour le
suicide et un certain sentiment d'inutilité après 50 ans,
c'est un peu vrai mon père a suivi ce mauvais destin. Est
ce vraiment celte? D'où avez vous eu ces informations ? Pour
l'alimentation, la coutume de l'amer ou de l'acidité, vous
avez ici un vrai romain qui vous le confirme car mon village
fut fondé par la cinquième légion pour le minerai d'étain
qui partait pour Rome pour la fabrication du bronze.
A coté
de l'Alentejo fut fondée, je ne vous l'apprends pas, Emerita,
la deuxième Rome du royaume d'Hispania, ville du grand empereur
Marco Aurelio. Il est vrai que la langue portugaise est la
plus proche du romain ancien parlé par les légionnaires. D'ailleurs
il y a beaucoup de noms de familles encore de tradition romaine
: Francisco Cardoso Caesa Patricio (nom de ma mère)
Fabio Oliverio Oliveira Labradore Cunha Alves etc etc
et tous les noms de romains christianisés des chrétiens romains
qui avaient quitté Rome vers l'Ibérie pour fuir les persécutions.
D'ailleurs
même la façon de travailler la terre, la vigne, le blé, ou
l'huile était il y a quelques années et encore aujourd'hui,
selon les coins, identique comme il y a 2000 ans.
Vous avez
fait un superbe travail, merci.
Salutations. Meus cumprimentos cordiais. Saude.
Senhor
Duarte, du nord de la France, à deux pas de mon pays,
le 13 juin 2003.
NDLR :
ce courrier est à mettre en relation avec la page de
Jean-Paul Brigand et Ann Kenny
: L'Alentejo il y a 2000 ans.
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Ce
pays m'attire
Je prépare
un voyage dans le sud du Portugal pour fin mai 2003 et je
découvre votre site. Je ne peux m'empêcher de vous écrire
pour vous dire : mille bravos. Votre site est formidable.
Je ne connais pas le Portugal mais déjà grâce à vous, ce pays
m'attire. Je vous remercie vivement pour votre site. Sincères
salutations.
Martine,
de Saumur (France), le 18 avril 2003.
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Partager
Je suis
un peu pressée, mais j'ai fais un petit détour pour aller
visiter votre site toujours avec le même plaisir que j'ai
voulu faire partager à ceux de ma région et qui visitent un
site fait aussi par un passionné par ma ville d'origine, Figueira
da Foz!
Bonne Fête
de Pâques.
Elisabete, en Algarve.
Para desanuviar
um pouco, hoje pensei enviar a todos que gostam de ir passear
para os lados do Alentejo ou Algarve, o endereço dum site
feito por alguém que adora o nosso Pais, e sobretudo o Sul.
Visitem nem que seja virtualmente, vale a pena pelas imagens.
Boa Pascoa
a todos.
Elisabete,
en Algarve, le 15 avril 2003.
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Porte-bonheur
peint sur barques
Monsieur,
Voici ma question: Qu'est-ce que les marins portugais peignent
sur leur barque comme porte-bonheur? Merci de prendre quelques
de votre temps pour me répondre avant le 12 mars ou même après.
Elizabeth
R. Leblanc, Québec, Canada, le 23 février 2003.
réponse
fournie aimablement par Mario Pontifice de Portugalmania
:
Il n' a pas de thème
précis ou un thème général.
Lors d'un séjour
au Portugal, j'ai eu l'occasion d'aborder la question avec
des pêcheurs. J'ai osé leur demander de me
faire participer à une virée de pêche
pendant toute une nuit. (Une expérience mémorable
qui commence par un dîner de sardines-vin rouge, autour
d'un feu, sur la plage avant le départ).
L'amour que ces hommes
éprouvent pour la mer est fabuleux, et presque religieux.
Pendant le voyage aller, j'ai abordé un certain nombre
de questions, dont celle-là justement.
Beaucoup
de marins pêcheurs peignent ou font peindre en effet
sur leur barque, des symboles, des images, et autres décorations
ou porte-bonheur. Il s'agit presque toujours de peintures
aux couleurs très vives. Un pêcheur m'a dit
que la vivacité de ces couleurs était voulue,
"afin de contraster avec
les couleurs ternes de leur vie".
Chaque région
et même chaque ville, induit des tendances différentes.
Et chaque marin laisse libre cours à ses envies,
ses manies, ou ses croyances. Parfois ce sont les sentiments
du moment qui sont ainsi relatés en image. C'est
une façon à eux de s'exprimer en poésie
imagée.
Régions :
En fonction des régions ou des villes, beaucoup d'entre
eux, se contentent d'indiquer le nom d'une sainte locale,
et de peindre un thème en rapport.
Beaucoup de villes
ayant un port, ont leur propre sainte, qui est sensée
préserver les pêcheurs locaux de tous les dangers.
Généralement,
un jour de l'année est d'ailleurs dédié
à la sainte en question, et fait l'objet d'une fête
locale, parfois grandiose. (chaque ville a son jour différent.
Toutes les dates de chaque ville du Portugal sont d'ailleurs
sur Portugalmania. Il s'agit en fait du jour férié
local).
Généralité
:
Même si parfois ces peintures sont effectivement des
porte bonheur, ce n'est pas toujours le cas. Elles sont
souvent simplement une volonté de leur part de décorer
leur bateau en le personnalisant. Leur bateau fait leur
fierté. C'est leur seconde maison et leur outil de
travail, et ils en prennent soin et le rendent ainsi unique.
Sur le plan général,
s'ils n'invoquent pas une sainte locale, leurs peintures
retranscrivent des choses très diverses :
- un fait vécu
- une personne de la famille (généralement
un enfant) ou une fiancée...
- un poisson qui leur tient à cur
- une planète
- un paysage local
- Ou toute autre chose qui les raccroche au quotidien, ou
au contraire, suivant leur personnalité ou leurs
envies, qui les raccrochent à un rêve secret.
Les peintures sont
plus ou moins bien réussies. Et si certaines sont
très basiques, d'autres sont de vrais chefs-d'uvre.
(parfois réalisés sur commande par des artistes
peintres).
Les plus belles peintures
qu'il m'ait été donné de voir, se trouvaient
sur les bateaux de la ville d'aveiro. Mais il est vrai qu'à
Aveiro, les bateaux ont de moins en moins une vocation de
pêche, et davantage une vocation touristique (promenades
sur les canaux et dans la ria (lagune) d'Aveiro.
A part cela, beaucoup
de bateaux de pêcheurs, un peu partout au Portugal,
arborent aussi des peintures dignes de résister au
temps, et d'exister pour l'éternité.
Voilà. En
espérant avoir répondu à votre question
de la façon souhaitée...
Cordialement
Mario Pontifice
Portugalmania
Monsieur,
Mille mercis
pour le texte très intéressant sur les pêcheurs du Portugal
qui peignent un porte-bonheur sur leurs barques. Ce fut apprécié.
Merci à votre collègue Mario Pontifice pour les éléments de
réponse fournis par celui-ci.
Cordialement,
Elizabeth
R. Leblanc
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Vraies
valeurs
Je
tiens sincèrement a vous féliciter pour votre site dédié au
Portugal. Beaucoup de charme, d'originalité, ça change beaucoup
des sites que je connais. Il y a là un travail énorme et une
passion sans fin pour ce pays merveilleux qu'est le Portugal.
Comment
vous remercier pour tant de plaisir et d'émotions que vous
nous partagez ? Il y a tellement de photos à voir et de textes
à lire, que cela parait inépuisable. Au delà de cette passion,
je vois aussi une personne sensible a l'environnement et aux
vraies valeurs de la vie... Continuez a nous faire rêver !
Julio
Mota, de Frejus (France), le 22 février 2003.
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Ravissement
Bonjour,
O vale da ribeira de Alportel
Photo © Erna Inhelder
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Merci pour
votre dernier message car il fait toujours plaisir de voir
le succès remporté par votre site de grande qualité et qui
permet de découvrir le Portugal et surtout le Sud autrement
que par les plages et les golfs ce qui me va tout droit au
cœur car j'ai moi-même des projets de faire découvrir à des
amis ce Portugal autre par des balades dans l'arrière-pays,
dse randonnées d'un à plusieurs jours à pied - évt. accompagnés
par un âne pour porter les bagages, des excursions en bateau
(de Portimão à Silves, sur le Guadiana)
etc...
J'ai découvert
en février o vale da ribeira de Alportel; c'était un
vrai ravissement... collines couvertes de cistes avec les
premières fleurs, des pentes plantées d'amandiers tout en
fleurs, enfin une nature toute verte, toute sauvage. Aucune
maison à l'horizon, aucune âme qui vive, mais parfois au contour
d'un virage, une ou deux maisons, un petit hameau où nous
avons pu demander notre chemin car les signalisations... nada.
Je cherche
d'ailleurs à trouver des cartes détaillées de cette régions
car ces routes en terre battue ne figure sur aucune des cartes
que j'ai pu trouver!! Je vous souhaite un très bon séjour
et espère que vous nous ferez encore rêver ... Cumprimentos.
Erna
Inhelder, de Suisse, le 16 février 2003.
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Partager
mon enthousiasme
Bonjour
!
Je viens
d'échanger deux mails avec notre cher Jean
Claude Petit (dont j'ai encore savouré la dernière
livraison sur Vila
Nova de Milfontes, avec délectation) et voulais vous
remercier pour avoir fait une belle "allusion" (le mot est
inapproprié, pardon) au programme
Thalassa du 20 janvier dernier.
Je m'en
étais extasié sur le forum du site de Mario Pontifice (portugalmania.com)
et avais rencontré que peu d'internautes pour partager mon
enthousiasme. Il faut vous expliquer que j'avais eu la chance
de passer des vacances sur l'île de Culatra (en 78 ou 79)
alors qu'il n'y avait pas tant de maisons à étages... Il y
a des expériences qui ne se partagent pas.
J'ai adoré
cette émission : les thèmes traités (les salines de Castro
Marim, les falaises de Vila do Bispo, les saleries industrielles
de morue d'Aveiro, etc...) le rythme, la finesse du regard
porté, les images su-per-bes. J'y retourne d'ailleurs, de
fin mars à début avril. Enfin...
Bien à
vous.
Philippe
Martins, de France, le 29 janvier 2003.
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Camping-caristes
et terroir
Pour vous
qui aimez l'authentique, nous avons vécu en compagnie de 33
autres compatriotes camping-caristes une fête superbe donnée
par les autorités du très beau village de Freixo de Numão
à l'occasion de l'inauguration fin septembre 2001 de la première
"Aire de service" portugaise sous l'impulsion de J.-P.
Rossi et de la rencontre du boulanger du village,
un amoureux comme vous du Portugal (voir
le détail et les photos).
Nous avions
aimé tout particulièrement ce pays rugueux, encore sauvage
par endroits aux confins Nord du Portugal près de la frontière
espagnole où les touristes ne viennent que très peu, mais
chaleureux près de Vila Nova de Foz Côa. Bien que ne
parlant pas le portugais nous avons pu communiquer très souvent
et depuis quelques camping-caristes français viennent à leur
tour découvrir ces villages et leur petit artisanat local,
loin des lieux touristiques connus, grâce à la curiosité et
à l'enthousiasme de certains et des contacts sont nés entre
Robert le portugais et d'autres français comme notre ami Alain
Guillard.
Vous constaterez
que la philosophie de ces camping-caristes est avant tout
le respect de la nature et des autochtones et du plaisir de
la visite des pays traversés. J'espère bien pouvoir en mars
prochain visiter grâce aussi à vos descriptions l'arrière
pays de l'Algarve. Il existe en France un système qui permet
aux camping-caristes de visiter et de déguster les produits
du terroir en allant chez les cultivateurs ou vignerons (voir
France-Passion)
Pensez-vous
qu'une telle organisation pourrait voir le jour au Portugal
et tout particulièrement en Alentejo ? Je vous souhaite une
excellente journée. Meilleures salutations.
PS : Je
viens de retrouver sur le site de Gaby Rambault un voyage
qu'il a fait au Portugal en camping-car et qui est magnifiquement
décrit au jour le jour, avec de belles photos, pour ceux qui
veuillent visiter d'une manière très complète ce beau pays,
voir
le site. Bonne lecture à tous les amis du Portugal.
Josette
Renevier, de France, le 23 janvier 2003.
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Nostalgie
d'un pays inconnu
NDLR
: Il est fait allusion ici au Récit
d'une Vie de Francisco Accão Farias (de l'Alentejo
à Reims), originaire d'Aljustrel.
Votre histoire
m'a beaucoup touché, mes grands parents sont originaires eux
aussi d'Aljustrel
et ils ont immigré en Belgique pour ensuite repartir au pays.
Je suis né en Belgique dans une ville où la plupart de mes
amis et des habitants sont des immigrés venus de Sicile. J'ai
donc eu une éducation à la sicilienne mais je n'ai jamais
oublié mon pays.
C'est bizarre
de ressentir la nostalgie d'un pays qu'on n'a quasiment jamais
connu, j'ai besoin d'entendre parler portugais de voir des
portugais. J'ai l'impression que ce qui me manque c'est ma
terre mais vous savez comme moi que les gens du pays nous
prennent pour des petits bourgeois qui ont oublié d'où ils
venaient, moi je sais d'où vient ma famille et ça même sans
avoir connu de moment difficile.
Je vous
remercie de rappeler à tous les immigrés au travers de vos
récits qu'il viennent d'un peuple qui à souffert, brave honnête
et qu'en aucun cas la misère ne divisera jamais le peuple.
La preuve, mes grands parents sont retournés au pays. Merci
beaucoup.
PS :
ma tante est la concierge de Nossa
Senhora do Castelo.
Christophe,
de Belgique, le 15 janvier 2003.
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Matière
fournie par les Lecteurs : lire les conditions
d'utilisation du site
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