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Récit d'une Vie, de l'Alentejo à Reims
Francisco Accão Farias 
 

Francisco nous raconte son enfance et sa jeunesse à Aljustrel puis son émigration forcée en France à Reims en 1972. Récit en plusieurs parties et en portugais (traduit en français également) rempli de déchirement et d'émotion.

 
Troisième partie : de 1965 à 1970
 

Entrada em escola primária com uma professora
chamada Maria Helena na escola dos eucaliptos

Ainda fazia calor e uma nova vida escolar começa, todo vestido de novo com roupa já usada mas limpa e esta roupa só servia de vez em quando para grandes ocasiões calçado com botas novas de cabedal. A sola foi reforçada com pneu e cardas que era para durarem muito tempo. Uma bata branca era a farda obrigatória para a escola assim não se sabia quem era pobre ou rico visto do exterior porque nos se conheçamos todos.


L'école où j'ai passé
quatre ans de ma jeunesse
(de 7 ans à 11 ans)

Fui sempre um bom aluno passei a cada fim do ano sempre o exame para passar à classe superior da primeira à quarta classe. Naquela altura o certificado da quarta classe era necessário para a tropa, trabalho e outras coisas sem o diploma da quarta classe era uma vergonha para nos e os nossos pais.

Felizmente eu o tenho e continuei a escola, passei obrigatoriamente para a quinta e sexta classe com um professor chamado Raposo na escola da Avenida.

E o pior ia me acontecer o meu pai decidiu com um colega de deixar a mina e fugir para a França empenhando o único objecto de valor que tinha em casa (uma maquina de costura) para pagar o transporte e o passador em Espanha e em França nos deixando sozinhos sem ordenado e sem se preocupar do nosso futuro.

Eu fui obrigado a deixar a escola sem passar o exame da sexta classe e ir procurar um trabalho, e encontrei um como empregado de café à do Engino no café central em Aljustrel .

 

Entrée à l'école primaire avec une maîtresse
qui s'appelait Maria Helena à l'école des eucalyptus.

Il faisait encore chaud et une nouvelle scolarité commença, tout nouvellement vêtu d'habits déjà usagés mais propres et ces vêtements n'étaient utilisés que de temps en temps pour les grandes occasions, chaussé de bottines neuves en cuir. La semelle avait été renforcée par du caoutchouc de pneumatique et par des gros clous pour qu'elles durent très longtemps. Une blouse blanche était l'uniforme obligatoire pour l'école ; ainsi on ne savait pas, vu de l'extérieur car nous nous connaissions tous, qui était riche ou pauvre.


Une mine à Aljustrel

Je fus toujours un bon élève, je réussissais toujours l'examen de fin d'année pour passer à la classe supérieure, de la première jusqu'à la quatrième. A cette époque, le certificat de la quatrième année était nécessaire pour l'armée, le travail et d'autres choses sans quoi d'ailleurs l'absence de ce diplôme était une honte pour nous et nos parents.

Heureusement, je l'ai eu, j'ai continué l'école et j'ai suivi la cinquième et sixième année avec un professeur qui s'appelait Raposo à l'école sur l'avenue.

Le pire allait m'arriver quand mon père décida avec un collègue de quitter la mine et fuir vers la France, mettant en gage l'unique objet de valeur présent dans la maison, une machine à coudre, pour payer le passeur en Espagne et en France, nous laissant seuls sans revenus et sans se préoccuper de notre avenir.

Je fus obligé de quitter l'école sans passer l'examen de la sixième année et d'aller chercher du travail, que j'ai trouvé comme employé dans le café central do Engino à Aljustrel.

(Traduction Alquimista)

Ajouté en français dans le texte par Francisco :

Voilà comment on devient adulte avant l'âge au Portugal.

Page © Alquimista.net, 12 juin 2002.
Photos : © Alquimista ou Francisco ACCAO FARIAS, optimisées Alquimista.
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